chapitre un ; l'enfance trace une vie

Les cris de mes parents me réveillèrent une nouvelle fois, tandis que j'avais décidé de rejoindre la couche de mon grand frère. Je n'étais pas folle, sachant très bien que mes parents estimaient que je n'étais pas normale, que mon désintérêt envers la magie n'était absolument pas bon signe pour quelqu'un de notre statut. Dix années et pas un seul phénomène magique pour la belle rouquine qui avaient l'air d'absolument bien s'entendre au fait qu'elle était l'aliénée de la famille. Mon frère M'aimait comme j'étais, c'était tout ce qui comptait et j'aurais aimé que mes parents fassent de même. Mon frère dormait toujours à poings fermés, mais je décidai de me lever pour aller entendre ce qu'ils pouvaient encore raconter à mon sujet. ❝ C'est de ta faute! J'ai toujours trouvé que ta mère n'était pas digne d'être de sang-pure! ❞ Du haut des escaliers, je pouvais observer toute la scène à mon aise, et cette dernière venait de montrer d'un cran en tension lorsque je vis ma mère claquer la joue de mon père avec une force dont je ne la doutais même pas. ❝ Oakley Everett Fincher! Comment oses-tu?! ❞ J'avais presque une seule envie, courir pour me réfugier dans mon placard en cet instant présent, sauf que je savais que si je ne prenais pas mes responsabilités tout finirait mal. ❝ Cracmolle! Notre fille est une cracmolle et tu jettes la faute sur moi?! ❞ On sautait rapidement aux conclusions, mais j'aurais sans doute songé à la même chose si j'étais eux. Je raclai ma gorge et aussitôt je vis le regard de mes deux parents s'adoucir, pour laisser place à un mal à l'aise hors du commun. ❝ S'il-vous-plait, cessez de vous battre à mon sujet. Je m'excuse de vous causer une honte hors du commun, mais je ne peux rien y changer. ❞ J'avais l'impression d'avoir du pouvoir du haut de la rambarde, sauf que nous savions tous les trois que je ne valais absolument rien. Des larmes surgirent du coin de mes yeux et je me retournai pour me diriger dans ma chambre sans plus de convenances.

❝ MAGNUS! MAGNUS! Elle n'est pas cracmolle, je le savais, j'en étais certaine! ❞ J'étais à l'extérieur, observant la forme des nuages quand j'entendis une nouvelle fois mes parents s'engueuler à mon sujet. Cependant, ce qu'elle dit attira mes oreilles, comment pouvait-elle savoir ce fait? ❝ Par la barbe de Merlin! ❞ Mon père ne jurait que très rarement, c'était absolument contraire à ses principes, même si ceux de parler à de forts décibels ne l'étaient pas. Le silence retomba alors sur la maison, du moins jusqu'à ce que mon père pointe sa tête hors de la porte pour me héler dans la maison. Râlant comme tout enfant qui arrivait presque à l'adolescence, je traînai les pieds jusqu'à me retrouver devant mes parents qui m'auscultaient avec un sourire qui ne valait rien signifié de bon. ❝ Ma chère fille, si tu savais comme nous sommes fière de toi! Tiens, tu viens de recevoir une lettre par hiboux. ❞ Aussitôt, mes sourcils se froncèrent tandis que je tandis la main vers cette enveloppe d'un blanc jaunit qui ne m'inspirait pas confiance. ❝ Qu'est-ce que c'est? ❞ Soufflais-je doucement et le cri de ma mère retentit au même moment où je retournai l'enveloppe pour m'apercevoir de l'enseigne d'e l'école de Poudlard. ❝ Ta lettre d'entrée à Poudlard! N'est-ce pas magnifique? ❞ Je ne savais pas ce que ça faisait avant, mais quand je me rendis compte des faits mon coeur fit un bond, si bien que je dût me laisser tomber sur le sofa qui traînait derrière moi. ❝ Non... Ce n'est pas possible... ❞ Mes pensées furent coupées par ma mère qui me prenait dans ses bras, la première fois depuis que j'ai atteint l'âge de cinq ans. J'aurais dût être heureuse, parce qu'eux l'étaient. Pourtant, la seule chose que je souhaitais en cet instant c'était que tout ça ne soit qu'un affreux cauchemar. Comment pouvais-je avoir de vrais pouvoirs magiques? Je ne m'étais jamais intéressée à ce monde et désormais on voulait que j'aille à une école de sorcellerie pour l'apprivoiser. Ils étaient tous malades, ne pouvais-je pas aller au lycée comme tous les gens normaux? Ah si mes parents savaient à quel point j'avais pût lire sur ces êtres non magiques, ils m'enfermeraient dans ma chambre jusqu'à mes cent dix-sept ans.

chapitre deux; ne jamais dire jamais

Échecs après échecs, mes parents semblaient s'amuser à rendre ma vie un réel enfer. Je devais avouer que plus les années avançaient et plus j'avais baisser les bras. Je savais que je ne pourrais jamais être à la hauteur de leurs attentes, à quoi bon se battre davantage? Mon frère prenait tous les avantages à être le préféré de la famille, il était un vrai serpentard qui n'avait rien à envier. Je me demandais toujours pourquoi il décidait de s'acoquiner avec moi, malgré le fait que j'étais la honte de la famille. La honte. C'était probablement ce que tout le monde pensait à mon sujet dans ma maison. Les serpents étaient de fourbes êtres et si j'avais à changer une journée dans ma vie ce serait celle de l'entrée à Poudlard. J'aurais choisi serdaigle, évitant de faire plaisir à mes parents en pourrissant mon existence. Mon souffle devenait de plus en plus saccadé tandis que je regardais mon reflet dans le miroir de ma toilette. J'entendais les chant de noël retentir en bas et j'avais tout sauf envie de déballer mon fameux cadeau. C'était ma dernière chance de faire plaisir à mes parents, je ne savais réellement pas pourquoi j'avais acceptée. La chance de ne plus être le fardeau de la famille, j'essuyai une des larmes qui avait essayé de ruiner mon maquillage avant de sortir de ma chambre en trombe. Les prunelles de trop de personnes vrillèrent vers moi lorsque j'apparus en haut des escaliers. Pourtant, seul lui comptait pour le moment, je l'observais comme si je le voyais la première fois. Il avait du courage, du moins j'estimais qu'il en avait pour avoir accepté cet offre. À moins que comme moi, ça avait plutôt été une obligation parentale? ❝ Eloysia, je te présente Magnus , ton futur époux. ❞ Le sol trembla à ces paroles et aussitôt une sueur froide me passa à travers la colonne. Étais-je réellement destinée à terminer ma vie avec un sang-pur alors que je les détestais, eux et tous ce qu'ils représentaient? Il était un vrai salopard, je le savais à cause des cinq années que j'avais passé à ses côtés, seulement il n'avait jamais voulu me parler jusqu'à présent. Je vis des étincelles passer dans son regard et je n'en compris pas la signification. ❝ Joyeux noël, Bonnie. ❞

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❝ Tu n'es qu'une misérable petite vermine Eloysia ! Tu es tout simplement ignoble. Comment peux-tu aimer ce genre de personnes, tu me dégoûtes Fincher. Voilà tout ce que tu mérites, le dédain d'un Mandrake. VAS T'EN ET QUE JE NE TE REVOIS PLUS DANS LA SALLE COMMUNE DES SERPENTARD ! Ou je t'arrache la langue et te la fait manger. ❞ Déjà les larmes commençaient à couler du long des mes joues, alors que l'humiliation prenait part de moi. Tout était finit en cet instant précis, tout ce qui aurait pût me sauver était totalement à l'eau. Magnus ne voulait plus m'épouser et ainsi sauver mon nom. J'étais tellement honteuse, surtout lorsque je pensais à ce que mes parents diraient quand ils apprendraient la nouvelle. Que pourrais-je faire d'autre? J'adorais les moldus, ils me fascinaient. Hélas, pour la future Mandrake, cet attrait envers ses bâtards n'était pas permise. Je détestais les sang-purs, plus que jamais désormais que je savais que je ne pourrais tout simplement plus remettre les pieds chez les Fincher sans recevoir des regards et des cris déplacés. Mon frère s'en remettrait, j'en étais certaine et il n'en avait pas le choix. Je ne savais pas où j'irais, probablement chez Junie, mais pour l'instant je me contentais de sortir de la salle commune de ses satanées vipères pour aller pleurer tranquillement dans un coin reclus du château. Je les détestais, eux et leur vision coincée du monde, leur façon froide d’interagir envers n'importe quelle situation. Je n'étais pas des leur et je ne le serais jamais.

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Je prenais tout simplement mon temps à fuir de mes anciens collègues qui s'amusaient à me faire sentir comme la pire créatures de toute la terre. Je n'avais jamais remarqué à quel point Magnus avait des contacts, ou même des amis, car tous les vert et argent avaient décidé de me faire la vie dure. Si bien que je me tenais avec Junie ou seule, parce que je ne voulais pas davantage souffrir en me donnant à quelqu'un. Une seule autre personne comptait à mes yeux, d'un an plus vieux et qui avait vraisemblablement étét envoyé dans la mauvaise maison. Du moins, c'était ce que je me disais car il n'avait absolument rien des autres serpentards. Il adorait les moldus, tout comme moi si bien que la plupart de nos sujets de conversation les concernaient. Tous deux traitres à notre sang, nous étions si près que je me demande encore aujourd'hui comment je n'ai pas réussi à le faire tomber amoureux de moi. Enfin, je dis ça car je sais très bien à quel point je pouvais être éprise de lui. Pacem n'avait pas l'air de s'en soucier et j'avais toujours l'impression que je ne serais que sa "meilleure amie" et rien d'autre. Il était aimé de tous, sauf quand il s'approchait trop de moi si bien qu'après les événements avec Magnus j'ai décidé de mettre un frein à notre amitié. Il ne méritait pas de tout perdre uniquement pour moi. Et quand un jour il décida de m'affronter, pas du tout idiot il se rendit compte que je l'évitais. J'aurais dût lui dire la vérité, que je l'aimais plus que tout au monde, mais au lieu de ça de durs mots sortirent de ma bouche et cela le dernier jour avant sa sortie de Poudlard. ❝ Notre amitié était fausse, je t'approchais seulement parce que tu étais un serpentard et un sang-pur, comme mes parents l'ont toujours voulu. ❞ Vous auriez dut voir la peine dans son regard, je crus m'évanouir tellement mon coeur éclata en milles morceaux. Un autre que je ne reverrais plus avant un long moment, je m'enfuies chez ma meilleure amie pour le reste de l'été et pleurer mon premier amour.

chapitre trois; de nouveaux horizons

Neuf années qu'elle avait quitté tout ce qui l'attachait aux sang-purs. Lors de sa dernière année à Poudlard Eloysia avait été très solitaire et ne venait dans la maison des serpents seulement pour aller se coucher. Elle fut tellement soulagée de quitter cet établissement qu'elle changea du tout au tout, devenant enfin la belle femme épanouie qu'elle était. Employée au ministère comme étant la sorcière excellant dans l'art moldu, la belle rouquine excellait dans son travail qui la faisait côtoyer beaucoup plus de moldus que de sorciers. Elle était heureuse, se prenant même un bel appartement dans le Londres moldus, voulant se rapprocher des gens qu'elle aimait. Elle ne reparla plus jamais à sa famille ni à quiconque d'ailleurs. Junie devint professeure à Poudlard alors elle ne la voit que de temps à autre lorsque leur emploi le permettent. Durant ces neuf années elle en profita pour éviter deux personnes, une qui lui avait pourrit la vie et l'autre envers qui elle avait brisé le coeur. Magnus l'évitait aussi, ils ne la regardait même pas les seules fois où ils pouvaient se croiser dans le hall du ministère. Ensuite, il y avait Pacem qui avait la chance de travailler souvent dans des contrées lointaines et donc de ne pas avoir retrouver sa rouquine favorite. La vérité était qu'elle faisait tout pour se cacher de lui, utilisant des sorts de dissimulation si elle le croisait dans un couloir. Eloysia avait désormais 26 ans et ormis ces deux personnes, elle était une femme normale avec un lourd penchant vers les moldus.