Sujet: PITY, OUT OF MY HEAD. Mar 9 Aoû 2011 - 15:16
“ Une statue qui descendrait de son piédestal pour marcher parmi les hommes sur la place publique serait peut-être semblable à ce que j'ai été le jour où j'ai commencé à vivre avec cette idée : il faut que je sois un Brutus. ” (LORENZACCIO)
WACKY WARLOCKS
I - MAGICAL IDENTITY CARD
NAME(S) : marat archibald. à partir de 1793, le prénom Marat, d'inspiration Maratine, est porteur d'une volonté révolutionnaire. archibald est le prénom du père de Marat. SURNAME : Maugham. DATE OF BIRTH, AGE : 16 juin 1985, pendant une nuit d'orage d'été. PLACE OF BIRTH : Hôpital public moldu de Toxteth, Liverpool. NATIONALITY : Anglaise. STATUS : Untamed. PROFESSIONAL ACTIVIES : Bookmaker de couverture, Inglourious en secret. WAND : Bois de buis, contenant un crin de Gronian, mesurant 30cm pile. Rigide et puissante, infaillible en attaque, capricieuse en défense, extrêmement susceptible. Retourne les sortilèges contre la personne si une autre main que celle d'Archie la contrôle. GROUP : INGLOURIOUS WIZERDS
II - THE MUGGLE INSIDE YOU
PSEUDONYME : Oaristys AVATAR : Tobias Sorensen FORUM PRESENCE : aléatoire. COMMENTS : trop fière de nous <3 WHERE DID YOU FIND THIS FORUM ? : thanks to lovely Laila. THE CODE REGULATION : ok TELL US SOMETHING ABOUT YOURSELF : kill jack the lad!
MARAT ARCHIE MAUGHAM feat tobias sorensen by aeroplane
Dernière édition par Marat A. Maugham le Mar 9 Aoû 2011 - 15:43, édité 7 fois
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Sujet: Re: PITY, OUT OF MY HEAD. Mar 9 Aoû 2011 - 15:16
III - THE SORCERER'S INQUIRY
► dans quelle maison avez-vous été réparti à poudlard ? Étonnement, alors que tout le monde disait de moi que j'étais un roublard qui arriverait toujours à ses fins sans se faire prendre, une brute qui profitait de la crédulité des autres, et que la maitresse de la maternelle avait juré à ma pauvre mère que je finirai en prison, le Choixpeau m'a envoyé chez les Gryffondor, les loyaux et les courageux, ceux qui, de tous temps, prennent la défense des plus faibles. Lorsqu'il m'a parlé dans l'oreille, il m'a dit que j'avais un grand besoin d'être rassuré, ou je finirai par devenir vraiment ce que les mauvaises langues veulent faire de moi. Il m'a dit aussi que ma véritable nature, ma nature profonde, le sens de ma vie, se révélerait plus tôt que prévu, bien plus tôt que pour les autres enfants de mon âge. Je n'ai jamais regretté ce choix. En quittant l'école, après avoir obtenu mes BUSES, j'ai su que je commençais à réaliser ce que, des années plus tôt, le Choixpeau Magique avait prévu pour moi. ► quelle forme prend votre patronus ? Mon patronus est un Nundu, l'animal qui me fascine le plus depuis que je suis entré dans le monde sorcier. Pour information, c'est un gigantesque léopard, originaire d'Afrique de l'Est, dont le souffle seul entraîne épidémies et mort. C'est le seul animal à pouvoir me rassurer, à moi qui n'ai pas souvent peur, le seul que je sens capable de combattre mieux que moi. ► si vous envisagiez de vous créer un horcruxe, sur quel objet ou créature se porterait votre dévolu ? Il faudrait être fou pour avoir une telle idée – comme si une seule vie n'était pas largement suffisante, horriblement suffisante. Je crois que je placerais un morceau de mon âme dans le corps de Jango, mon croup. Pourquoi? Parce qu'il est féroce et absolument stupide: personne n'aurait l'idée de s'intéresser à lui, de prendre des risques en essayant de le tuer, et parce qu'il m'est plus fidèle que n'importe quel chien de moldu. ► étiez vous plutôt un élève studieux ou est-ce qu'il fallait plutôt vous compter parmi les cancres ? J'étais un élève particulièrement studieux... qui faisait uniquement les devoirs qui l'intéressaient, c'est-à-dire pas beaucoup. Au niveau de la notation générale qui tombait en fin d'année, j'étais un odieux cancre, bien évidemment. Mais dès que je me mettais à faire un devoir en entier, j'obtenais des notes tout à fait correctes. Les professeurs ont passé cinq ans à déplorer mon manque d'intérêt pour les matières enseignées à Poudlard. ► si vous aviez à choisir entre une acromentula et un quintaped, lequel préfériez-vous apprivoiser ? L'acromentule ayant été créée par le sorcier, et dotée de parole, j'avoue ne pas arriver à lui trouver un intérêt: elle parle pour ne rien dire et mange tout le monde – elle peut se débrouiller sans les hommes. Le quintaped, en revanche, est totalement fascinant. Une île a tout de même été rendue incartable uniquement à cause de lui! Voilà un véritable animal, qui, tout comme le nundu, a résisté jusqu'à maintenant à l'asservissement des sorciers. Loin de chercher à l'apprivoiser, j'aimerais me contenter de l'observer de près. ► quand vous n'étiez encore qu'un gringalet de sorcier de premier cycle, quel était le métier de vos rêves ? Chercheur de dragons, comme tous les abrutis du même âge que moi... ► si vous possédiez deux miroirs à double sens, à qui confierez vous le second ? Même si j'aimerais voir Indy chaque seconde, je ne pourrais pas lui donner le miroir: elle aurait une vue parfaite sur mes activités. Alors je crois que je ferais comme maintenant – puisque j'utilise déjà le miroir à double sens, je donnerais l'autre moitié à Rosendhal, histoire de pouvoir être en contact direct pendant nos missions respectives sans être obligé de subir sa présence en chair et en langue. ► êtes vous plutôt quidditch ou plutôt échecs (façon sorcier, bien évidemment) ? Vous m'avez bien regardé? D'après vous, j'ai plus le physique du joueur ou l'intelligence pointue du stratège?... ► quel est le fond de votre pensée concernant les moldus et, plus globalement, la situation globale actuelle - à laquelle ils sont très étroitement liés ? Je pense que la parole qui détient la puissance est toujours celle des plus nombreux, soit l'opinion publique. Je pense qu'aucun homme, au-delà du fait qu'il possède ou pas des pouvoirs magiques, ne doit subir l'oppression d'un groupe de personnes. Et, enfin, je suis contre les généralités. Aucun moldu ne doit mourir ou souffrir parce que l'ensemble des moldus, dans leur généralité, se rapproche de plus en plus des sorciers: c'est à une plus haute échelle que les discussions se font et que les décisions se prennent, et je me battrai avec toute la violence qu'il faudra y mettre pour la vaincre contre la vendetta individuelle et sauvage. ► quelle question aimeriez-vous que l'on vous pose ? « Ça vous dirait de m'offrir un verre après l'interview? »
IV - THE ENCHANTING WARDROBE
CROUP; pour posséder un croup domestique, il faut en avoir fait la demande au Département de contrôle et de régulation des créatures magiques, et lui avoir fait couper sa queue fourchue, pour ne pas attirer l'attention des moldus (« et puis quoi encore? »). Marat possède donc un croup, Jango, en toute illégalité. Le mâle est insupportable: agressif avec tous les moldus qu'il pourrait croiser – même s'il ne risque pas d'en approcher un seul – mais aussi envers la plupart des autres animaux, il est également d'une grande stupidité: comme tous les autres croups, il mange tout et n'importe quoi – ça peut aller jusqu'à la dégustation d'un vieux pneu – et il ne réfléchit jamais. Loin de désespérer Marat, il le fait rire. CRUCIO; Marat est passé maitre dans l'art du duel – matière qu'il exploitait seul à Poudlard, faute de cours dignes de ce nom. Lorsqu'il se bat, il utilise chaque partie de son corps, et même des coutumes moldues: il manie aussi bien le couteau que sa baguette magique, et il est assez difficile de le battre: une femme n'y arriverait pas, tant sa supériorité physique est indéniable, un homme, peut-être. Cependant, les gens qui l'ont vu se battre s'accordent tous à dire que seul un nundu ou un quintaped pourrait le mettre définitivement ko. Le sortilège doloris est son sort favori: il s'entraine à le jeter de toutes les façons possibles depuis des années, et il est passé maitre en la matière. Il donne de l'effet à ses sortilèges crucios, les accompagne de variantes, les mêle à d'autres sous-sortilèges, et pourrait tuer un homme d'un seul doloris tant il peut le jeter puissamment. Inutile de préciser que ce que les rafleurs et Deatheaters en mission redoutent le plus, c'est de tomber sur un Archie Maugham de mauvais poil et tout à fait disposé à balancer des crucios au hasard. LECTURE; non, Marat n'est pas un intellectuel. Il n'a lu qu'à Poudlard, et il est presque impossible de trouver un seul ouvrage dans son studio, à l'exception des auteurs de la beat generation. Il l'a découverte alors qu'il était encore étudiant, et les livres de Jack Kerouac et de Burroughs, les poésies de Ginsberg sont les seuls à avoir leur place chez lui et dans son esprit. LIVERPOOL; avant d'entrer à Poudlard, Marat a passé ses premières années dans les rues de Liverpool – sa mère le mettait dehors pour qu'il ne prenne pas trop de place, hyperactif qu'il était. Il connait la ville comme sa poche, chacun de ses recoins, sa mafia, ses dealers, ses prostituées, tout. Il y revient occasionnellement, pour voir sa mère, et aime se promener dans les rues de son enfance. Si, depuis le temps, il a appris à connaître Londres par coeur, c'est dans Liverpool qu'il se sent le plus à l'aise. JAZZ; Marat est un grand amateur de jazz, mais de jazz « vivant ». C'est-à-dire qu'il n'achète aucune musique, qu'il ne possède rien chez lui pour en écouter: la seule manière pour lui d'apprécier cette musique (qu'il adore), c'est d'aller l'écouter à même la scène. Amoureux des boites où le jazz se joue en toute liberté, il pourrait y passer ses nuits s'il le pouvait. Son voyage préféré reste San Francisco, où il a fait la tournée des bars à jazz avec Raphaël. CACTUS; loin d'être un jardinier, Marat n'a pas la main verte et ne trouve aucun intérêt dans les jolies fleurs. Cela dit, il adore les plantes grasses, et surtout les cactus (magiques). Il s'en procure dès qu'il le peut, il les adore lorsqu'ils viennent de pays lointains. Le seul problème, c'est que Jango les lui mange presque tous... FILLES; le nombre de petites amies qu'a eu Marat depuis sa naissance est difficilement croyable et s'explique par le fait que ces aventures sont de courtes durées. Marat a du mal à s'attacher, et à se faire violence lorsqu'une nouvelle femme lui plait. Loin d'être obsédé par les petites jeunes, il n'est pas du genre à mater les sortes des lycées moldus, au contraire: il préfère les femmes, les « vraies », et, s'il aime s'amuser avec les femmes mariées, il préfère les filles de la rue, non pas les prostituées mais les filles des quartiers populaires, aux beautés sauvages et sincères, aux caractères bien trempés, plutôt que les intellectuelles et les femmes distinguées et silencieuses. Il sait qu'il plait aux femmes et il sait en jouer, mais depuis que le chef des Inglourious lui a demandé de se poser avec une seule femme – être trop connu des femmes de Londres allait finir par attirer l'attention sur lui – Marat a obéit et sort actuellement avec une serveuse, India. MÈRE; depuis qu'il est en âge de travailler, Marat n'a jamais cessé d'envoyer de l'argent à sa mère, une fois par mois. Il n'a pas oublié le nombre d'années où sa mère l'a supporté, où elle est venue le chercher au commissariat, où elle a lavé ses habits sales, lui a préparé la nourriture qu'elle avait achetée avec l'argent de ses ménages. Il aime sa mère et, même s'il ne l'avouera jamais, il est persuadé qu'il a une dette envers elle. À Poudlard, pendant les vacances scolaires, il se trouvait toute sorte de job et gagnait son pécule, dont il envoyait la moitié à sa mère. À présent qu'il gagne plus d'argent, il peut envoyer assez d'argent à sa mère pour lui retirer l'obligation de travailler et lui assurer une vie paisible. MENSONGE, FRANCHISE; il est étonnant de constater que certaines personnes vous décriront Marat comme un homme franc et sincère, d'autres comme un menteur invétéré. Personne n'aura tort, personne n'aura raison. Marat se présente toujours comme un homme de confiance: ses paroles sont crues et franches, il aime dire et faire ressentir ce qu'il pense, surtout quand ça peut mettre mal à l'aise, il adore ça. Cependant, il maitrise le mensonge aussi bien que la sincérité, et il manie les deux quand bon lui semble. Il est souvent impossible de déceler si ce qu'il dit est mensonge ou vérité, mais les rares personnes à le connaître intimement sont convaincues que c'est un homme sincère en qui on peut se fier. MOLDUS; Marat a une mère moldue qui ne s'intéresse pas aux sorciers: elle s'intéresse à son fils, c'est tout. Intelligent malgré son obscurantisme intellectuel, sa réflexion l'a amené à conclure que l'idée générale des moldus actuellement comme quoi le monde des sorciers est fascinant ne mérite absolument pas que violence soit faite à des moldus pris au hasard. Il voue une répugnance sans égale aux Deatheaters et rafleurs qui leur obéissent, ainsi qu'aux sorciers qui penchent du côté de cette organisation: pour lui, ces hommes et ces femmes inconscients et stupides tolèrent la sauvagerie et la violence gratuite: certes, les moldus polluent, mais pas tous. Certes, les moldus ont inventé la guerre nucléaire: mais est-ce le moldu de la rue qui l'a inventée? À ceux qui lui reprocheraient sa violence meurtrière envers rafleurs et Deatheaters, Marat répondrait: « Ils maltraitent la majorité, je maltraite une minorité. » Il est indulgent envers les sorciers qui s'intéressent de plus en plus aux moldus: depuis le temps que certains sorciers en avance se passionnent pour certaines inventions moldues, il était temps que les sorciers reconnaissent que les moldus se débrouillent plutôt bien sans l'aide de la magie. Révéler l'existence des sorciers aux moldus? Marat est contre. Mais ça, c'est une décision qui, selon lui, ne se règle absolument pas par la violence intercommunautaire.
Dernière édition par Marat A. Maugham le Mar 9 Aoû 2011 - 18:10, édité 6 fois
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Sujet: Re: PITY, OUT OF MY HEAD. Mar 9 Aoû 2011 - 15:16
V - THE WICKED TIMELINE
CHRONOLOGY
16 juin 1985 - naissance de Marat Archibald Maugham à Toxteth, Liverpool août 1990 - inscription de Marat à la maternelle du quartier, SAINT MICHAEL IN THE HAMLET. 22 août 1994 - Mrs Maugham doit venir chercher son fils au commissariat. Première fessée, début d'une longue suite. 9 mars 1995 - découverte de la magie en Marat: alors qu'il court pour échapper aux grands du quartier qu'il a insulté, Marat jette sans baguette un sortilège d'oblitération, et devient invisible. Les oubliators interviennent, et informent par la même occasion la famille Maugham de la vérité sur Marat: c'est un sorcier, il ira à Poudlard. Soulagement de Mrs Maugham: elle était persuadée que son fils finirait à l'usine. 25 août 1996 - virée sur le chemin de traverse. Marat refuse d'acheter un animal de compagnie, trouvant ceux proposés par l'école "inutiles". La baguette de Marat est taillée dans du bois de buis, contenant un crin de Gronian, mesurant 30cm pile. 1 septembre 1996 - entrée de Marat à Poudlard. Envoyé chez les Gryffondor. Début d'une très longue suite de bêtises et de retenues. 3 janvier 1997 - le patronus de Marat est un Nundu de taille moyenne. 25 janvier 1997 - première rencontre avec Raphaël Callaghan dans la bibliothèque, coup de foudre spirituel. 1998 - Marat devient de plus en plus mystique, très peu de personnes le comprennent. Forte amitié avec Raphaël et un petit groupe d'élèves qui lui vouent un culte. Résultats en hausse, niveau scolaire amélioré. 18 décembre 1998 - naissance des "intrepids" un petit groupe d'élèves fondé par Marat qui défendent les oppressés de Poudlard. La plupart des gens pensent que Marat l'a crée simplement parce qu'il aime se battre, et le directeur intervient pour interdire ce groupe. 13 septembre 1999 - Marat défend un né moldu agressé par un élève de grande famille, et l'envoie à Sainte Mangouste. Une semaine de renvoi pour "violences incontrôlées". 2 mai 2000 - Marat fait part à son professeur de métamorphose de son désir d'arrêter l'école. juillet 2000 - obtention des BUSES, résultats étonnement corrects. Marat quitte le collège, contre l'avis de l'ensemble des professeurs. 2001 - immersion profonde dans le monde du jeu, du pari: "Archie Maugham" devient le bookmaker de référence. 13 février 2004 - acquisition d'un Croup domestique appelé Jango. 2003-2006 - période de gloire, l'argent coule à flots. 30 août 2004 - Marat sonne à la porte de Raphaël. Grandes retrouvailles, deux semaines de sorties et buveries, jusqu'à être mis tous deux à la porte par la petite amie de Raphaël, leur valise avec eux. 6 septembre 2004 - Marat accompagne Raphaël en mission pour Gringotts en Argentine, en Colombie, en Afrique: grands moments, souvenirs éclatants. Décembre 2006 - Raphaël et Marat, alors installés à Camden côté moldu dans le même studio minuscule, trouvent la fille avec qui Marat fricotait depuis des mois assassinée dans l'appartement. Oeuvre des Gobelins que Marat a arnaqué plus d'une fois. Séparation des deux, Marat décide de rester sur place mais de changer de "piaule", Raphaël retourne chez sa mère. 2007 - les choses tournent mal, les dettes sont de plus en plus pesantes: si Marat a conservé sa réputation en or, sa vie est de plus en plus en danger. 14 mai 2008 - Raphaël décide de retrouver Marat. C'est un homme fatigué, perdu, fantomatique qu'il trouve alors dans son petit studio mal rangé de Camden Town côté moldu. Las de fuir, las de traiter avec des hommes cupides, Marat est désespéré, tout espoir l'a quitté. 15 mai 2008 - grands préparatifs: Marat et Raphaël partent en France. Là bas, ils vivront de petits boulots. Début de la renaissance. 20 mai 2008 - Paris avec Raph. Bonheur. 24 septembre 2008 - Marat se promène dans l'aube naissante vers la gare Saint Lazare, seul. Il assiste à l'agression de deux moldus par quatre sorciers. Seul contre quatre, Marat ne peut intervenir au risque d'y laisser sa vie, et envoie son patronus à la Brigade Magique. Personne ne vient. Les deux moldus sont laissés au sol, dépouillés, meurtris. Marat alerte les secours moldus, qui arrivent en un instant, et rentre à l'hôtel, raconte l'histoire à Raph. Choc. 1er novembre 2008 - à Paris, Marat rencontre un membre des futurs "Inglourious Wizerds". Passion intellectuelle, Raph n'adhère pas. 15 novembre 2008 - Raph rentre à Londres et supplie Marat de l'accompagner. Marat reste à Paris, avec les premiers Inglourious français. 30 décembre 2010 - Marat rentre à Londres, et intègre les Inglourious Wizerds anglais, tout en reprenant son activité de bookmaker. Période heureuse, l'argent revient, son exil a fait oublier ses dettes. Rencontre avec Tyrone. 21 mars 2011 - Début de la relation avec Indy. 10 septembre 2011 - Trouver Raphaël.
Dernière édition par Marat A. Maugham le Mar 9 Aoû 2011 - 18:32, édité 1 fois
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Sujet: Re: PITY, OUT OF MY HEAD. Mar 9 Aoû 2011 - 18:30
“ Laisse-moi faire mon coup ; tu as les mains pures, et moi, je n'ai rien à perdre. ” (LORENZACCIO)
repère des deatheaters, 01.34am
Demetrius Blackhole faisait les cent pas dans le salon faiblement éclairé, de plus en plus nerveux. Le reste des hommes et femmes présents autour de lui n'osait dire un seul mot, et un silence troublant régnait dans la pièce depuis déjà plus d'une heure. Les rafleurs n'étaient toujours pas revenus, et Demetrius commençait à se demander s'ils n'étaient pas tombés dans une embuscade de la Brigade Magique, ou pire, des Inglourious au complet. Il évitait de se ronger les ongles pour ne pas affoler les autres, mais il ne put réprimer un sursaut lorsque les flammes de la cheminée étincelèrent d'un vert émeraude, et que cinq hommes posèrent leurs chaussures sales sur le tapis ouvragé. Sans aucun autre commentaire, Blackhole posa la question qui lui brûlait la gorge depuis déjà trop longtemps. « Alors? » Les rafleurs, visiblement agacés et mal en point, tapaient sur leurs robes noires pour en faire tomber la poussière et ce qui paraissait être des éclats de verres, et prirent tout leur temps pour répondre – ce qui eu le don d'agacer Demetrius au plus haut point. Ce fut le chef qui s'adressa à lui, un air de défi dans le regard. « Alors tout a merdé. Nous étions attendus. » « Par qui? » « Maugham. Archie Maugham. » « Tout seul? » Mais le rafleur ne l'écoutait pas. « Il a envoyé six doloris à la suite, on n'a rien pu faire si ce n'est se protéger sans pouvoir attaquer, et reculer. » Demetrius remarqua alors le visage d'un des rafleurs: entièrement ciselé de coupures profondes, fraichement refermées grâce à un sortilège maladroitement exercé. Il haussa un sourcil. « C'est Maugham qui vous a fait ça? » Un rire faible et mauvais s'échappa de la bouche du rafleur amoché. « Ne me dites pas que vous ne connaissez pas la réputation de ce chien, Blackhole, je vous croirais pas. » Demetrius observa un à un les rafleurs. On aurait dit qu'ils avaient affronté mille hommes. « Et ensuite? » « Ensuite il a transplané sans un bruit, et réapparu quelque part derrière nous; mais dans le noir, on pouvait pas voir où. » Masquant une pointe d'agacement qui lui piquait la langue, Demetrius balaya l'atmosphère d'un geste de la main. « Eh bien, un simple sortilège de reconnaissance et... » « Et Maugham était bien derrière nous. Il a envoyé un sortilège qu'aucun d'entre nous ne connait, un truc qui jette une trainée de verre brisé. C'est pas vraiment agréable, si vous voyez ce que je veux dire... » Blackhole tenta de paraître attentif, mais la vérité était tout autre: il se fichait entièrement des états d'âme et ressentis d'un rafleur. « Vous avez réussi à transplaner hors de portée? » « Il avait balisé l'espace, c'était intraversable, nous étions piégés, Blackhole, piégés. » Demetrius ferma les yeux quelques secondes. « Un seul homme... » Il lui semblait que le répéter allait finir par changer ce qu'il venait d'entendre, tout ça n'était qu'une mauvaise blague. « Tu oublies le chien, Grayson. » Demetrius sursauta. « Le chien? Quel chien? » « Un chien était avec Maugham. Il ne nous a pas attaqués. » Blackhole les regarda tous un par un, un sourire mielleux vénéneux posé sur ses lèvres. « Un... chien... Un chien. Dites-moi, messieurs... Vous partez en mission pour l'ordre des Deatheaters, vous rencontrez un Inglourious que, visiblement, tout le monde connait, un « chien » l'accompagne, et vous en déduisez... que Maugham a sûrement du amener avec lui son animal de compagnie?... » Les rafleurs se jetèrent des coups d'œil hagards, visiblement déstabilisés. Demetrius écrasa son poing massif sur le bureau de bois vernis, et beugla: « C'était un animagus, pauvres débiles, un autre Inglourious qui se chargeait sûrement de bloquer les espaces de transferts pendant que Maugham vous mitraillait! » Les visages de rafleurs s'éclairèrent, et ils hochèrent la tête. « Oui, oui, c'est bien ça, alors ça... » Épuisé, désespéré, Demetrius leur fit signe de se taire. « Comment vous êtes-vous enfuis? » Les rafleurs parurent gênés, se tortillant d'un pied sur l'autre. « Eh bien, en fait... Maugham nous a adressé un signe obscène de la main, et lui et le chien ont disparu. Il n'avait pas levé le sortilège de blocage spacial, ce qui fait qu'on a dû attendre une bonne demi heure avant de pouvoir transplaner et rentrer... » C'en était trop pour Demetrius. Il leur fit signe de s'en aller, sans même les regarder, et se dirigea vers son bureau. « Eisenhoff, Bauer, avec moi. » Les deux Deatheaters le suivirent, et tous trois s'enferment dans le bureau de Demetrius, qui se retourna pour les regarder avec gravité. « Ces rafleurs sont des incapables. Nous allons faire le travail nous-mêmes, à partir de maintenant. » Mais déjà, les deux hommes se jetaient des œillades embarrassées. « C'est que... Nous avions envoyé les rafleurs pour ne plus avoir affaire à Maugham, justement... » « Il s'est battu contre Donovitch avec un couteau à la main gauche, sa baguette dans l'autre, déchiquetant sa robe et jetant des sortilèges à toute vitesse. Donovitch ne veut plus y retourner. » « Il a gravé une fleur ridicule sur le bras de Wilkinson après l'avoir paralysé, en l'empêchant de transplaner. Wilkinson a du repasser par-dessus avec sa baguette pour changer le dessin, tellement il avait honte... » « Et... » Demetrius explosa, sa baguette jetant des sortilèges partout dans la pièce, brisant au passage tout ce qu'ils atteignaient, obligeant les deux hommes à battre en retraite, protégeant leur tête sous leurs bras. « Ça suffit! »hurla-t-il. « QU'ON NE PRONONCE PLUS SON NOM DEVANT MOI TANT QUE MAUGHAM NE SERA PAS DÉFINITIVEMENT MORT! »
des kilomètres plus loin, 09.05am
L'horizon était trouble et l'air chaud, trop chaud, peut-être était-ce dû aux rayons de soleil qui s'abattaient sur le bois sombre et en faisait ressortir les couches de poussière, sa vision floue. Il ne savait pas vraiment où il était, ni ce qu'il faisait là, il se sentait lourd, amorphe, essayant tant bien que mal de distinguer ce qui se passait à quelques mètres à peine de son nez. Une truffe poilue reniflait de près un... un... il cligna des yeux. Un boomfeu argentin. Une canine brillante s'approcha dangereusement d'une des boules du cactus frémissant, et tout sa passa très vite. « Non... NOOOON! » Il se jeta hors du lit mais l'explosion le renvoya d'où il venait comme s'il n'avait été qu'un moucheron, brisant la vitre la plus proche, détruisant la table basse, laissant contre le sol un énorme cratère noir fumant. Le choc de sa tête cognant le mur l'ayant à moitié assommé, Marat Maugham se redressa en se frottant l'arrière du crâne. La chaleur de l'été prenait un malin plaisir à s'infiltrer par la fenêtre à présent inexistante. Debout, il appela d'une voix menaçante qui présageait punition: « Jango... » N'importe quel être vivant censé ou possédant une matière grise activée aurait bien vite compris qu'il est difficile voire peine perdue de se cacher dans un studio de vingt-cinq mètres carrés, mais pas Jango le croup, qui avait tenté de se glisser sous le canapé dans un espace beaucoup trop étroit pour lui, sa longue queue fourchue dépassant tout entière avec une bonne moitié de son derrière. D'un geste vif, Marat se baissa, saisit la queue du croup et tira l'animal hors de sa cachette; animal qui le regarda d'un air coupable. Il avait le nez tout abimé par l'explosion du cactus, et une de ses canines semblait cassée en deux. Il semblait s'être donné lui-même sa punition, aussi Marat le relâcha-t-il en laissant échapper un soupir. Que restait-il du boomfeu argentin? Une tige dans la terre, même son pot avait succombé à l'explosion. Lorsque le boomfeu se sent en danger, il explose, c'est comme ça. Il n'avait pas le temps de faire le ménage. Sans prendre la peine de se raser, il prit une douche, enfila ses fringues et ses chaussures épaisses, cala sa baguette à l'arrière de son jean, contre son dos, et, après avoir balancé une poignée de pâtes non cuites à Jango, il dévala les escaliers. Les rues de Camden Town étaient bondées en ce samedi matin, et les gens piaillaient de toute part. Marat descendit d'un pas léger les marches poisseuses qui menaient aux toilettes publics, poussa la porte de la cabine du fond, marquée « hors service », et posa les pieds dans la cuvette, tira la chasse, et dévala le toboggan qui menait aux courses.
« Belle bête, directement venue d'Italie, pour vous dire... » « Un cheval, ça? Un pigeon, vous voulez-dire! » « Allonger les ailes avec du poussos, fallait y penser! » « Pas plus d'un gallion en une semaine, avec un éthonan dans la force de l'âge... » Marat se faufila entre les badauds et leurs discussions, ses oreilles attentives tout le long de son passage à chaque phrase qui leur parvenait. Il poussa les portes du bâtiment principal, « salut Archie » saluant à son tour Griffith, et se dirigea directement vers le bureau des bookmakers. Tandis qu'il enfilait sa veste, sa casquette, qu'il saisissait ses peaux de moke et les enfilait en ceintures autour de sa taille ainsi que son carnet et son crayon, Declan entra à son tour, lui donnant une tape sur l'épaule. Marat se retourna, et Declan sursauta. « Nom de Dieu, Archie! Qu'est-ce qui t'es arrivé mon vieux, on dirait qu'un boomfeu t'as explosé en pleine tronche. » Marat se passa une main dans les cheveux. Il avait en effet le tour de l'œil rouge et une coupure à la joue. « On dirait bien, ouais... Alors, quoi de nouveau? » « Je suis content que tu te pointes, Archie, parce que là, c'est la merde. Je n'ai pas gagné plus de cinq gallions en un mois, je commence à croire que j'ai été mordu par trois malagrifs pendant mon sommeil... » Marat sourit d'un air serein, tout en bouclant sa ceinture. « Je te réserve vingt pourcent, comme d'habitude? » « C'est ça, merci Archie. » Après avoir reçu une seconde tape sur l'épaule, Marat se jeta au dehors. La voix soumise au sonorus résonnait dans tout l'hippodrome et annonçait le départ immédiat des premières courses de la journée. Il ne pouvait s'empêcher de repenser à ses premières années, alors qu'il devait lui-même chercher les parieurs, crier pour se faire entendre, proposer les paris les plus fous... à présent, c'étaient les gens qui venaient à lui, sachant pertinemment qu'ils pouvaient lui proposer les paris les plus insensés, les plus saugrenus. « Hé, Archie! » Johnny Poynter approchait de lui au pas de course, le bras tendu. « Dix gallions sur Éclair, et je te parie sept gallions que Strummer change de cheval à 30:12. » Marat notait tout, consciencieusement, un sourire en coin. « J'ai des clients pour toi, Archie. Deux couples de touristes venus de France, ils ont un paquet d'or avec eux, et ils n'attendent que ça. » Marat releva la tête et observa la foule. « Premiers gradins, les deux petits gros et leurs femmes avec les ombrelles? Bien vu. » Il disparut, pour se pointer à quelques mètres des deux couples, tandis que Joe, comme par magie, arrivait de l'autre côté, comme s'ils ne s'étaient jamais croisés. Il entraina les touristes à la rencontre de Marat, qui prenait un autre pari, l'air de rien. « Mesdames et Messieurs, permettez-moi de vous présenter Archie Maugham, le meilleur bookmaker de Londres. » Marat se retourna et salua le petit comité, un sourire aux lèvres. Les deux hommes paraissaient être de gros chefs d'entreprises, les femmes, plus jeunes et plus jolies, des filles de bonnes familles ravies de venir s'acoquiner au contact du monde du jeu. La vision de cet homme si viril et charmeur leur fit monter le rouge aux joues, mais ne les fit pas taire pour autant. Entre quelques rires de pintades, elles trouvèrent le moyen de s'exprimer tant bien que mal. « Nous n'avons vraiment pas l'habitude, monsieur... » « Quel esprit faut-il posséder pour s'adonner aux dangereux paris? » Marat sourit. « Tout dépend de ce que voulez, mesdames, gagner de l'argent, ou ne pas en perdre? » Elles rirent, les hommes sourirent en coin. « C'est que nous n'y connaissons rien en éthonans, monsieur » « Je vous en prie, appelez-moi Archie. Si vous ne connaissez pas les chevaux aussi bien que ces messieurs, mesdames, alors ne prenez pas de risques, pariez sur autre chose. » « Mais... ne sommes-nous pas ici dans un hippodrome, Mons... Archie? » « Vous êtes bien dans un hippodrome, Miss, mais depuis qu'on se parle, vous et moi, vous êtes dans le monde gigantesque et infini du pari. » Il plongea son regard dans les yeux clairs de la plus jolie des deux femmes, qui ne l'avait pas quitté des yeux depuis le début. « Je vous parie cent gallions que si je ne cesse pas tout de suite de vous dévorer des yeux, votre mari que voici va finir par sortir sa baguette - c'est un pari sûr. » Dames et Monsieurs rirent, l'ambiance se détendait vitesse éclair. Dix minutes plus tard, les deux couples français avaient parié sur tout, depuis l'éthonan qui allait perdre sa selle en pleine course à la femme de Monsieur qui allait demander de l'eau à la buvette avant la fin du cinquième tour, et Marat avait empoché quatre-vingt gallions. À quatre heures de l'après midi, il se précipita sur Eddie, un bookmaker qui débutait à peine, jeune et influençable, un peu idiot, d'après la plupart des gens qui le fréquentaient. Il vouait un culte non réciproque à Archie. Marat parla à toute vitesse, si bien qu'il était difficile de le suivre. « Eddie je suis sur un coup monumental avec des égyptiens mille gallions le pari j'ai besoin de ta participation urgente et essentielle de cinquante pourcent de la mise dépêche toi c'est une offre unique s'ils gagnent tu gagnes s'ils perdent je gagne d'accord? » « Heu... » « Eddie, merde, c'est maintenant que tout se joue! » « Ok, c'est ok. » Top. Le pari était scellé, le bout de la baguette magique de Marat, en équilibre sur son oreille, brilla pour l'enregistrer. Il se trouva que les égyptiens perdirent leur pari comme quoi Marat perdrait son pari avec Eddie. Or, les égyptiens ayant perdu leur pari, Marat gagna son pari avec Eddie ainsi que son pari avec les égyptiens. Hicham Rassim, propriétaire de la compagnie AlSara des balais magiques de Méditerranée orientale, en déduisit qu'il fallait être « maẖbūl » pour parier avec les sorciers anglais, même s'il reconnut que c'était très amusant.
Dernière édition par Marat A. Maugham le Dim 21 Aoû 2011 - 1:43, édité 2 fois
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Sujet: Re: PITY, OUT OF MY HEAD. Mar 9 Aoû 2011 - 21:05
Citation :
ÇA VOUS DIRAIT DE M'OFFRIR UN VERRE APRÈS L'INTERVIEW ?
bon je sais pas si j'ai le droit de commenter, si t'as assez de posts pour ta fiche ou si t'aurais voulu qu'elle reste nickel chrome, mais j'avais trop envie de partager mon hilarité en réaction à cette réponse.
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Sujet: Re: PITY, OUT OF MY HEAD. Mar 9 Aoû 2011 - 21:26
Je ne sais pas pourquoi dans ma tête, depuis le début, la femme qui pose les questions est censée être sexy
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Sujet: Re: PITY, OUT OF MY HEAD. Mer 10 Aoû 2011 - 6:40
même réaction que gwenn
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Sujet: Re: PITY, OUT OF MY HEAD.
PITY, OUT OF MY HEAD.
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