“india collman„


âge du personnage ϟ 24 ans.
emploi choisi ϟ serveuse à plein temps dans un bar sorcier, sur Diagon Alley.

Les deux parents d'Indy sont moldus: je vous laisse décider des métiers, mais sachez qu'ils ne sont pas riches, et qu'Indy a très vite dû se débrouiller seule. Elle est allée à Poudlard, répartie chez les Poufsouffles, mais a quitté l'école après avoir passé ses BUSES (en obtenant des résultats corrects) pour se lancer dans le monde du travail, et aider ses parents financièrement. Elle a une soeur ainée, Victoria, sorcière elle aussi, répartie à Serpentard, et qui a renié ses parents et coupé tous liens avec eux. Peut-être Victoria fait-elle partie des Deatheaters à l'heure actuelle, à vous d'en décider. Débrouillarde, autonome et intelligente, Indy n'a eu aucun mal à se faire engager en tant que serveuse dans ce bar, et, même si elle est particulièrement jolie et qu'elle est souvent draguée par les clients, son caractère bien trempé fait qu'elle sait parfaitement gérer toutes les situations. Si bagarre il y a, elle préfère faire appel à un collègue plutôt que de se risquer elle-même à jeter un sortilège pour séparer les combattants: douce et respectueuse, elle aurait trop peur d'en blesser un. Elle vit dans Diagon Alley, où elle loue à bas prix un petit studio, juste assez grand pour elle. Malgré leur refus, elle continue d'envoyer une partie de sa paye à ses parents (qui vivent où bon vous semblera).
Depuis que les Deatheaters sévissent contre les moldus, India est terrorisée: elle a peur qu'ils s'en prennent à ses parents, intéressés et enthousiastes quand il s'agit des sorciers et de leur monde. India leur a interdit depuis peu de venir la voir dans son bar, sur le Chemin de Traverse. Elle en cauchemarde la nuit. Elle a entendu parler des Inglourious Basterds: elle les trouve courageux et téméraires, et elle espère qu'ils vont aider le Ministère a arrêter les Deatheaters.

Il aura fallu six jours et six nuits à Marat pour courtiser India sans arrêt, sans trêve ni repos, et arriver enfin à la séduire. C'est qu'il la voulait, son Indy, depuis qu'il l'avait vue pour la première fois dans ce bar sur Diagon Alley. Il aurait été prêt à y passer deux mois si elle l'avait exigé. Marat est un coureur, volage, sauvage et incapable de s'attacher à une femme en particulier, depuis que le chef des Inglourious lui a demandé de se « poser » avec une seule et même femme, Marat cherche la pierre précieuse. On dirait bien qu'il l'a trouvée: il est fou d'Indy, il l'adore, la protège, la câline, doit même parfois se retenir pour ne pas l'accompagner partout où elle va: il ne veut pas l'étouffer. En être amoureux? Non. Marat est rude et brusque, sans attache, mis à part Raphaël, son frère de coeur, à qui il semble avoir donné son coeur sans se l'avouer, il n'y a personne qu'il aime au sens poétique et littéraire du terme. Cependant, il donnerait sa vie pour India, cette question ne se pose même pas pour lui, et il fait preuve envers elle d'une tendresse sans égale. Lui mentir en lui disant qu'il n'est « que » bookmaker lui est difficile car il s'attache de plus en plus à elle, à sa douceur, à sa fragilité et son intelligence pointue, sévère, mais il le faut. L'entendre avoir peur des Deatheaters – dont il est l'Inglourious le plus redouté – lui fait mal: il aimerait pouvoir la rassurer, lui dire qu'il en chasse tous les jours, des Deatheaters, mais il tient sa langue et se contente de lui promettre que rien ne pourra lui arriver tant qu'il sera avec elle.
De son côté, Indy hésite à se laisser aller à l'amour: elle sent bien que quelque chose cloche chez son amoureux, mais elle ne saurait dire quoi. Il n'a jamais grand chose à raconter sur ses journées de travail, quand ils se retrouvent, comme par hasard: toujours chez elle. Elle voit bien qu'il est beau, fort, musclé, qu'il plait aux femmes, et elle imagine qu'il doit en fréquenter d'autres, en plus d'elle – car sinon, pourquoi n'a-t-elle pas le droit de vivre avec lui?... Méfiante et malheureuse, elle ne veut pas croire en son bonheur, de peur de passer pour une idiote, de finir par être abandonnée. Elle se sent pourtant en sécurité dans les bras protecteurs de Marat, elle sent bien la tendresse avec laquelle il la dévore des yeux, mais il est connu de beaucoup de clients qu'elle sert, et elle entend un peu partout que « Archie Maugham » a le don d'embobiner les gens. N'ayant pas envie de devenir le dindon de la farce, elle se retient toujours, empêche les mots de sortir du fond de son ventre, s'interdit d'aimer un homme qui autant de secrets à garder. Et pourtant, Dieu sait qu'elle l'aime, son homme, toujours là pour elle – il arrêterait même de dormir si elle le lui demandait – toujours à la faire rire, à lui faire oublier ses angoisses concernant les « tueurs de moldus ». Elle lui a, un jour, demandé s'il n'aimerait pas s'engager chez ces « Inglourious Wizerds », lui qui est si fort et si intrépide. Il lui a répondu que ce n'était pas son truc, la bagarre. Elle l'a cru. Elle le croit toujours, malgré elle, malgré ses peurs. Depuis quelques semaines, un ancien amour est venu au bar, lui disant qu'elle lui manquait, qu'il ne pouvait décidément pas vivre sans elle. Elle hésite. Elle aime Marat, mais elle est certaine qu'elle n'est pas la seule femme dans sa vie, alors pourquoi ne pas, elle aussi, se laisser aller? Elle en est certaine?... Pas vraiment, en fait. Si Marat lui prouvait sa sincérité, la laissant s'installer avec lui, comme un vrai couple, alors, c'est certain, plus aucun ancien ou nouveau prétendant n'aurait la moindre chance de lui plaire. Mais les choses sont bien souvent compliquées, pas vrai?