THE SORCERER CARTE DE CHOCOGRENOUILLE ● ▷ REPLIES : 94
| Sujet: WACKY WARLOCKS' CHRONICLES # INTRIGUES Sam 30 Juil 2011 - 14:11 | |
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“contexte évolutif„ Au moment de définir notre contexte, nous avons opté pour le système de contexte dit évolutif ; c'est à dire que, si nous avons imaginé une base globale dépeignant la situation du monde magique, nous jugeons préférable de ne pas faire stagner celle-ci et de la faire plutôt évoluer au fil des différentes intrigues qui seront postées dans ce topic. Il est donc important de lire ces dernières au moment où elles sont postées, afin de prendre en compte les changements que nous apporterons et qui sont susceptibles d'avoir un certain impact sur vos RPs.
Dernière édition par THE MAGISTER le Sam 30 Juil 2011 - 14:13, édité 2 fois |
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THE SORCERER CARTE DE CHOCOGRENOUILLE ● ▷ REPLIES : 94
| Sujet: Re: WACKY WARLOCKS' CHRONICLES # INTRIGUES Sam 30 Juil 2011 - 14:12 | |
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17/09/2011 du grabbuge au ministère des mystères
Herschel Hawthorne vaquait à ses occupations habituelles de Ministre de la Magie quand le son caractéristique des talons cubains de Ebony Hobbes en vinrent à résonner jusqu'à ses tympans. Inquiet, pour ne pas dire alarmé, le quadragénaire se fige sur place, dans l'expectative de ce que sa vieille amie avait à lui signaler ; il était rare que la Ministre des Mystères fasse le déplacement de son département jusqu'ici, et rien qu'au rythme hâtif de ses pas il devinait que cela n'avait rien d'une visite de courtoisie. Sans prendre la peine de frapper, Ebony entre dans la pièce et vient calmement se laisser choir dans son fauteuil préféré, avant de lever les yeux vers Herschel. N'importe quel témoin de cette scène n'aurait probablement rien perçu de la tension qui émanait du corps de l'inébranlable Ministre des Mystères, et il fallait la connaître depuis longtemps, comme Herschel la connaissait, pour deviner que son souffle saccadé trahissait bien plus qu'un léger essoufflement.
« Nous avons un problème. » affirme-t-elle posément, avec une maîtrise de ses émotions presque inquiétante.
Les mains jointes devant son visage, paume contre paume et les pouces calés contre le creux de sa gorge, Herschel Hawthorne acquiesce en silence, la priant tacitement de poursuivre.
« Trois hypothèses. Ou bien il y a une faille au niveau de la sécurité du Ministère que nous n'avons pas perçue suffisamment tôt, ou alors nous avons des taupes parmi nous. Il est également tout à fait sensé de penser que nous avons à faire à des failles et des taupes. » explique-t-elle en insistant bien sur la conjonction de coordination.
Tout en marquant une courte pause pour laisser à son vieil ami le temps d'assimiler ces informations, Ebony Hobbes laisse échapper un soupir imperceptible en replaçant correctement les plis de sa jupe.
« Je vais aller droit au but. Il y a eu un casse au département des Mystères, cette nuit. Nous avons fait le tour des lieux, les seuls objets dont nous avons noté la disparition pour le moment proviennent de la salle du Temps ; mes langues de plomb sont actuellement affairés avec les prophéties, je viendrai te faire un compte rendu dès que j'en saurai plus, annonce-t-elle d'une façon que bien des sorciers auraient jugé abrupte. - Que manque-t-il, des Retourneurs de Temps ? »
L'espace d'un quart de seconde, Ebony baisse le regard, avant de secouer légèrement ses boucles brunes en signe de dénégation. Immédiatement après, elle ancre de nouveau son regard dans celui du Ministre de la Magie qui commençait à dévoiler de discrets signes d'appréhension.
« Hélas non. Je ne serais pas si angoissée si l'étendue des dégâts se résumait à cela. Ce sont les Détourneurs de Temps qui ont disparus. Des artefacts dont les propriétés magiques nous sont encore partiellement inconnues. Mais si nos soupçons s'avèrent justifiés, ce sont des objets extrêmement puissants, Hersch. Mes meilleurs langues de plomb les étudiaient, et, d'après eux, ce sont de véritables machines à voyager dans le temps... Je te laisse imaginer les conséquences que leur détention par des esprits malavisés pourrait avoir. »
La mâchoire crispée, Herschel imagine les implications d'un tel désastre. Le désordre total qui pourrait en découler le laisse coi quelques instants. Il retrouve finalement sa contenance.
« Mais pourront-ils les utiliser ? Les cambrioleurs, seront-ils capables de comprendre leur fonctionnement ? Comment en sont-ils venus à être informés de l'existence de ces Détourneurs de Temps, dont moi-même je n'avais jamais entendu parler ? articule-t-il péniblement, vaguement irrité de n'avoir jamais eu vent de la présence de tels objets au sein du Département des Mystères. - C'est ce que je ne comprends pas, admet Ebony, laissant enfin percer son inquiétude intrinsèquement liée à son incompréhension. J'ai beau y réfléchir, je ne comprends pas la motivation des responsables de cette... effraction. Ces artefacts sont très anciens, et, nous mêmes, alors que nous nous intéressons à eux depuis plusieurs années, nous serions bien en peine d'expliquer leur mécanisme extrêmement sophistiqué. De surcroît, le nombre de langues de plomb assignés à leur étude est très réduit, et ils sont tous fiables. Ils se sont tous portés volontaires pour la confession sous Veritaserum, mais je ne crois pas que ça soit nécessaire : j'ai confiance en eux, et ils ne peuvent être à l'origine de la fuite. Ce qui me laisse penser que les cambrioleurs ignoraient l'existence des Détourneurs de Temps avant de tomber dessus. Leur motivation est probablement ailleurs, mais je ne peux me résoudre à croire que ce casse n'avait aucune raison spécifique. - Vois-tu quelque chose d'autre qui aurait pu attirer un esprit de convoitise susceptible de provoquer un cambriolage ? interroge Herschel en reposant ses mains à plat sur son bureau. - Les possibilités sont si nombreuses, Hersch... Nous avons réparé les dégâts et nous sommes en train de faire le compte des objets manquants, mais s'ils ont raflé un certain nombre d'objets il sera difficile de deviner quel était leur but premier. Néanmoins le manque de délicatesse, de précision et de méticulosité de ce cambriolage me laisse penser que les responsables ne sont que des intermédiaires. Ils sont venus dérober quelque chose pour un particulier, mais on saisit l'occasion pour se laisser tenter par tout ce qui brillait. Si nous avons de la chance, s'ils sont suffisamment naïfs, nous retrouverons peut-être la trace de leurs larcins dans les marchés noirs de Londres... - Si c'est la seule piste que nous avons pour l'instant, autant la suivre. Mais tes langues de plomb auront-ils le temps de s'en charger actuellement ? - Je ne peux pas les déployer aujourd'hui, non. C'est pourquoi je pensais faire appel à la Police Magique. - Y a-t-il un risque pour que des mages noirs soient mêlés à cette affaire ? »
Cette question se retrouve suivie d'un silence éloquent puis d'une grimace encore plus explicite de la part de la Ministre des Mystères, qui voyait parfaitement ou Herschel voulait en venir.
« Oui, admit-elle à contrecœur. - Bien, dans ce cas c'est également du ressort des Aurors. Faites équipe sur ce cas. »
Le ton du Ministre de la Magie était ferme et ne laissait aucune place aux protestations ; dépitée, Ebony Hobbes se lève et quitte la pièce après un dernier regard vers son vieil ami. L'inimitié réciproque qui la liait au Chef des Aurors était notoire au Ministère, et l'idée de devoir faire équipe avec ces excités de la baguette la rebutait au plus haut point. Mais si c'est ce que la sécurité de son Département impliquait, elle s'y contraindrait, tant bien que mal.
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