RÊVE

« Courir, courir et toujours courir. Fuyons avant que le mal nous rattrape, avant que la mort sonne à notre porte.

Ma seule issue de secours était de courir dans les bois et à travers champs. Il était là quelque part derrière moi en train de me traquer comme une bête. Je ne pouvais me retourner ayant crainte qu’il soit vraiment là. Sans avoir où j’allai, je courais toujours tout droit, me faisant un chemin entre les plantations de blé. Je vis dans un cauchemar éveillé. Ce matin alors que toute la famille était réunie autour d’une tablé, il est arrivé comme par enchantement par la cheminée. Toute la pièce est devenue noire de suie et l’air était pratiquement irrespirable. Lorsque tout se dissipa sa corpulence importante trônèrent dans la pièce. Près de moi, mes parents tremblaient de peur en le suppliant de nous laisser la vie sauve. Ma mère me cachait le visage avec ses mains et me blottis contre elle. Qui est-il ? Je ne sais pas. Il ne dit rien et sorti une sorte de branche de son long manteau noir et de la lumière étrange jaillie. Au même moment, ma mère me dit dans l’oreille de fuir et de courir le vite et loin possible sans jamais me retourner. Une bataille plus ou moins improbable commença dans le salon, j’ai exécuté sans posé de question ce que me dit ma mère et mis a courir. Je ne me suis jamais retrouvé, sauf lorsque la maison explosa en un million de morceau. J’ai regardé alors un instant, du haut de la colline, la maison réduite en cendre avant de me rendre compte que tout ce qu’il voulait c’était moi. Je cherchais quelqu’un a qui demandé de l’aide, mais que dire ? Au secours une ombre, un nuage me poursuit et veut me tuer ? Ils vont me prendre pour une folle et m’envoyer en asile. Je ne sais pas où j’allais, ni dans quel direction. Je courais dans les champs de blé le plus vite possible. Puis au bout de peut être une heure j’arriva à un point d’eau. Tout était calme, il n’y avait personne à l’horizon. Le ciel était dégagé, les oiseaux chantaient gaîment. C'était comme si j'étais passé de l'enfer au paradis. Cependant il ne faut jamais crier victoire trop vite. De l'autre côté du point d'eau, les branchages bouchaient je chercha un endroit où me cacher. Tout ce qu'il y avait était un vieux sol pleureur, je mis cacha aux première branches venus. Les branches de blé bougèrent encore quelques instant puis sortit un petit garçon aux cheveux brun et disait : « Pourquoi te cache-tu ? Je sais que tu es là, viens je ne te ferai aucun mal. » Bizarrement je me sentis en confiance et sortis de ma cachette, cela ne me ressemblais pas je suis plutôt du genre a toujours être sur la défensive. J'avança vers le garçon timidement, je n'étais pas très bien vêtu, sur le chemin je suis tombé plusieurs fois mes mains sont pleine de boue et mon pantalon est troué. Il s'avança a son tour d'un pas déterminé et me dit avec le sourire : « Je m’appelle Bixente, mes parents habitent dans la maison là dernière. » Il me montra du doigt le peu de bout de la toiture que l'on pouvais voir de là où nous étions. « Et toi ? C'est quoi ton nom et qu'est ce que tu fais par ici, je ne t'ai jamais vus. » Je lui souris légèrement, ce Bixente avait l'air plutôt gentil et sa petite bougne était craquante. « Je m’appelle Barbara, mais tout le monde m'appelle Bar , mes parents avaient une maison derrière les collines. » Il me regarda intrigué et reprit : « comment sa avait ? » Puis au même moment arriva une femme affolé, elle devait être sa mère, elle nous regarda et dit : « Bixente rentre à la maison tout de suite ! » « Mais maman je vais pas la laisser toute seule ! Elle viens de derrière les collines .. » La femme ne dit rien durant un court instant avant de reprendre en me tendant la main. « Allez viens .. euhm .. » « Bar » « Viens Bar » »

FIN DU RÊVE

Et voilà que je me réveille une nouvelle fois en plein milieu de la nuit en sursaut. Depuis déjà plusieurs semaines je fais toujours et encore le même rêve. Tout ce passe dans la région où j'ai grandi, près de Bournemouth au sud de l'Angleterre, mais tout ce qu'ils y passent n'a pas eu lieu. C'est bien étrange étant donné que Bixente a réellement existé. J'ai grandi à la campagne, il y avait une maison tous les trois ou quatre kilomètres environ voir même plus. Je vivais seule avec mon père puisque ma mère est morte en me donnant vie et que mon père ne s'est pas remarié. Mon père était soigneur de créature magique, il arrivait fréquemment que dans l'étable nous hébergions un hippogriffe ou un abraxan blessé. Enfant, je passai le plus clair de mon temps dehors à aider mon père dans son travail ou a me balader ici et là. C'est par hasard que j'ai rencontré Bixente. J'étais partis me balader dans les bois et l'avait rencontré au tournant d'un sentier, nous avions papoté et passer l'après-midi ensemble, il ne m'avait pas dit son nom alors je l'appelai : Le garçon des bois. Le lendemain je me rendis à nouveau en forêt en espérant revoir le garçon des bois et je le revus. Puis au fil des jours, des mois et des années nous sommes devenus proche et avons grandi main dans la main. Il a toujours été mon unique ami. Même lors de mes études de sorcier, étant donné que j'étais en avance de trois ans les gens ne m'apprécier pas à ma juste valeur (celons père). C'est donc pour cela que je ne suis jamais allé à Poudlard, j'ai étudié chez moi avec un précepteur. J'étais toujours seule, Bixente lui est allé à Poudlard alors nous nous voyons que pendant les vacances. Pourtant, j'ai plutôt bien vécu ses années grâce à Bixente que je voyais souvent. Evidemment par la suite il y a eu les premiers amours et les premières déceptions de la vie .. Rien de bien charmant, j'étais amoureuse du bel homme des bois qui sortait avec la fille la plus belle du coin, pas moi. Malgré ce petit hic, notre amitié est restée intacte, car bien trop forte et soudée pour se rompre. Bref, pas vraiment le temps de s'attarder sur le passé dans ma vie d'aujourd'hui j'ai un travail et je ne dois pas être en retard. Je suis bibliothécaire, ceci n'a jamais surpris les gens, moi qui étais toujours fourré dans mes livres .. Dans tous les cas j'aime beaucoup mon travail puisque c'est également ma passion. J'aime aider et conseiller les gens lorsqu'ils viennent. Ma vie n'est qu'un train train quotidien bien loin de ce qu'on lit dans les livres, qui sont souvent des vies idéalisés. Mes journées ne commence jamais sans une bonne bière au beurre, c'est une habitude que j'ai prise à l'université bien étrange soit-elle. Cela me sert en quelque sorte de petit déjeuners, de plus c'est l'unique chose que je peux avaler le matin au saut du lit. Puis bien évidemment par la suite je me prépare pour aller travailler. Le trajet jusqu'à la librairie n'est pas long. J'ouvre la boutique pour les neuf/dix heures, mais il n'y a jamais foule dans ses eaux là. Alors, en attendant je range quelques livres qui des fois me rappelle de bon souvenirs. Comme la fois où avions réussi a perdre la jeune acromentula dans les champs, nous avions passé toute une journée dans ses hautes herbes et un lorsque nous l'avions récupéré et sommes rentrés nous étions couverts de boutons à cause des puces. J'étais resté chez moi pendant plus d'une semaine avec un masque spécial pour ne pas me gratter. Ce fût les derniers bons moments avec Bixente, ensuite il est allé étudier ailleurs et moi je suis vite allé à l'université. Quelquefois que je demande ce qu'il est devenu ... Tiens quelqu'un rentre, fini de rêvasser ! « Bonjour ! »