Je ne me souviens pas de ma naissance. C'est tout à fait normal étant donné que je n'étais pas en mesure de me souvenir de quoique ce soit et qu'à l'époque tout était en noir et blanc. Du moins les premières heures. Ce que je sais c'est qu'on m'a juré que je semblais être l'enfant le plus heureux de l'univers. Il me sembla à cette époque que peut-être au fil du temps j'ai changé d'âme. Je ne peux pas être heureux en étant aussi malsain. C'est ce que me dit le choixpeau. Il a bien raison. Si j'ai plusieurs défauts, ma plus grande qualité reste la franchise : je n'ai rien d'une personne à connaître. Cela m'importe peu, mon indifférence peut rivaliser avec toutes les larmes de l'univers, du moins c'est ce que je pense. En intégrant Hogwarts, j'ai facilement pris en compte le fait qu'être un sang-mêlé n'allait pas m'aider : je ne l'ai donc pas révélé. Mon père, quand je lui en informa ne rétorqua pas, c'était mon choix. C'est un homme bon, le seul que je connaisse. Ma mère elle, fut quelque peu contrariée du fait que je sois un Slytherin. Elle n'apprécia pas vraiment que je n'eus pas intégré sa grande maison des Ravenclaw. Je ne me suis pas excusé ce jour-là, je me demande toujours si j'aurais du. Pour ne pas être l'enfant qu'elle attendait ? Peut-être aurait elle préféré que ce soit mon frère qui soit né à ma place, je l'ai peut-être...non, sûrement étranglé pendant la naissance. Je ne le regretterai pas, même si je l'avais fait. J'ai été tellement bien accueilli et vu lors de ma scolarité à Hogwarts que même si j'avais tué un être, ça ne m'aurait pas dérangé. Ces acclamations des professeurs, "10 points for Slytherin, well done monsieur DesChamps". L'intérêt qu'on me donnait me plaisait fortement, je me les suis tous mis dans la paume de la main grâce à mon charisme. Oui, je mens à l'humanité. Je n'ai rien d'une personne agréable, peu de gens me connaissent, seule Candice. Cette Irlandaise à laquelle je me suis attaché plus que toute autre chose. Oui, c'est sûrement la seule personne sur terre à laquelle j'ai parlé avec sincérité. Je savais qu'elle n'appréciait pas mon caractère, elle s'était retenue pendant longtemps et c'est finalement le jour où nous avons fini nos études à Hogwarts qu'elle s'est décidée à me le dire, directement "tu ne vaux rien." imbu, mauvais perdant, stupide, joueur, misogyne. Elle ne s'arrêta pas, pas avant que je ne l'ai embrassé. Je ne sais pas pourquoi j'ai agis comme tel, peut-être parce qu'elle me plaisait au fond, mais c'est à ce moment là que j'ai remarqué que les femmes n'étaient que des jouets, et que c'était mon plaisir qui faisait que j'avais envie de faire ces choses là. Je quittais Hogwarts, et joignait la Broxham University. Je savais que j'étais destiné à la communication c'est pourquoi j'ai choisis la coopération magique internationale, où j'avais tout le temps de parler. Mon charisme est donc la source de ma réussite. Actuellement en sixième année, je continue mes études. C'est aussi simple que cela.
anectode;
« lukas, je pense pas qu'on ait le droit de faire ça ! » « et moi je pense pas que tu sois bonne candice, mais je traîne quand même avec toi. » Candice me l'a toujours dis. Mon manque de tact ne fait pas parti de mes meilleurs attributs. Candice a toujours été à mes côtés. Nous sommes dans notre troisième année, nous la débutons tout juste d'ailleurs. Du moins c'est ce qu'elle souhaitait. Un séchage de cours était mon idée, en effet. J'ai reçu ce jour-là un nouveau balais de la part de mon grand-oncle Stéphane -non pas que les détails intéressent mais c'est plus ou moins amusant de vous laisser dans le suspens. J'ai donc entrepris d'aller faire un tour dans la forêt, bien sûr, seul c'est moins amusant, alors j'ai pris la petite Candice avec moi. Effrayée, elle ne voulait pas rater un cours, pas en étant la bonne Ravenclaw qu'elle était. Elle m'a quand même suivie, je savais bien entendu qu'elle avait un attachement assez singulier pour ma personne, mais à l'époque ça m'importait peu, j'étais encore jeune et désintéressé de toute femme. Mon seul but était mon plaisir personnel -je ne savais pas qu'elles pouvaient me le procurer, bien entendu. L'engin allait à une vitesse démesurément grande, et en arrivant dans la forêt c'est par miracle que j'ai pu réussir un atterrissage sans blessure. Candice elle tremblait, de peur ? Je ne sais pas, d'excitation davantage peut-être. Elle admirait tout ce qui se rapportait à la botanique et là, elle pouvait voir toutes les plantes qu'elle voulait, moi ça ne m'intéressait pas. J'étais là pour voir les centaures. J'en avais tellement entendu parler et il semblait qu'ils vivaient dans cette forêt, damnée et interdite d'accès. Pas pour moi en tous cas. Je me mis à observer les lieux, nulle trace d'un quelconque centaure, qu'il soit mort ou en vie. Ces chevaux ne voulaient surement pas se montrer pendant la journée mais j'allais trouver leur..."nid". Nous nous mire en marche, Candice derrière moi, saisissant la partie inférieure de mon uniforme avec ténacité, elle était effrayée, je l'avais compris, pas la peine de me le montrer avec autant de force. C'est lorsqu'elle trébucha sur une branche par mégarde que j'aperçus un passage, je bénissais cette étourderie : je les avais trouvé. Je l'avais trouvé. Un centaure. Blessé. J'avais facilement compris cela car bien avant j'avais remarqué des tâches de sang éparpillés, elles étaient malheureusement effacé. Il était là, devant moi, j'aurais pu le tuer, j'aurais voulu. Mais des sabots se firent entendre et je ne pus rien faire, à peine avais-je dégainer ma baguette que la bête me l'avait envoyé de l'autre côté du passage. Un autre centaure veillait sur son ami. Quelle symbole de loyauté et de gentillesse, Candice m'avait fait faux bon. Elle avait surement du être effrayé par les faits. Ça ne m'importait pas vraiment, je n'avais pas peur. Je courus vers ma baguette et lançai le premier sort me paraissant ingénieux et utile « confundo ! ». La bête, confuse se mit à reculer. Je pris donc le chemin vers la sortie, devant moi, un homme inconnu et Candice. Par je ne sais quel moyen, elle était aller chercher le garde forestier qui me fit sortir et confisqué mon balais, à jamais. Je n'aurais jamais cru pardonner cela à Candice, mais après quelques semaines, je finis par lui reparler. Elle m'avait acheté le Nimbus 3000. Il m'avait semblé qu'une fille avec autant d'argent et de sympathie envers moi valait le coup.