27 JUILLET 1981 —  Rencontre de Morgan Callaghan et de Luthina d'Angelin au cours d'un bal de charité organisé par Willburg Fitzenberg, sorcier et membre du Magenmagot.
08 AOÛT 1984 — Union officielle de Morgan Callaghan et Luthina d'Angelin { déjà enceinte.}
14 FÉVRIER 1989 — Naissance d'Elÿthiæ à Sainte-Mangouste, après 14 heures de travail.
12 DÉCEMBRE 1995 — Découverte des pouvoirs d'Elÿthiæ, après avoir fait exploser le bocal du poisson rouge de son aînée.
1er SEPTEMBRE 19?? — Entrée de sa sœur aînée à Poudlard. Elÿthiæ prends très mal cet "abandon" et n'adresse plus la parole à ses parents et n'écris pas à sa sœur durant 2 semaines. Pour alléger l'absence de l'aînée, Mr & Mrs Callaghan offrent à leur cadette deux Vivets dorés et l'inscrivent à un club de Quidditch pour enfant. (sans balai volant.)
1er SEPTEMBRE 2000 — Entrée d'Elÿthiæ à Poudlard. Cette dernière est répartie à Serpentard par le choixpeau magique. L'une des causes principales est le choix de la cadette de ne pas se retrouver dans la même maison que sa sœur et réinstaurer la compétition de leur enfance. Un trait ambitieux qui demeurera jusqu'à ce que l'aînée quitte Poudlard à la fin de ses études.
ANNÉE SCOLAIRE 2000 - 2001 — Elÿthiæ n'est pas très bien vue par ses camarades, du fait de son sang-mêlé et de ses traits de caractères peu caractéristiques des verts et argents. Pour y remédier, Elÿ change peu à peu, sans jamais s'éloigner de ce qu'elle est pourtant. Par ailleurs, son goût pour les études semble faire gagner des points à sa maison, ce qui la fait remonter dans l'estime de ses camarades.
ANNÉE SCOLAIRE 2001-2002 — La jeune Callaghan intègre l'équipe de Quidditch en tant qu'attrapeuse. Elle terminera chacun de ses matchs à l'infirmerie à cause de son coeur, puis au cours des années, à cause de ses nombreuses frasques de voltige.
ANNÉE 2003 — Elÿthiæ se fait coller pour avoir usé de violence envers un membre de sa maison, ce dernier ayant un peu trop agacé la jeune fille par le biais de gestes déplacés.
JUIN 2005 — La cadette Callaghan obtient ses B.U.S.E avec 7 notes Optimales, 2 acceptables et 1 effort exceptionnel en botanique. Ses parents sont fiers d'elle, cependant, ses notes ne la satisfont pas : ils sont légèrement plus faibles que les notes de sa soeur à la même époque.
MI-JUIN 2007 — Lors du dernier match de Quidditch {finale} opposant Serpentard à Gryffondor, Elÿthiæ est repérée par un recruteur qui lui propose le poste d'attrapeur dans les Canons de Chudley. Cette dernière refuse le poste. Un autre lui est proposé par les Chauves-souris de Ballycastle qu'elle accepte.
JUIN 2007 — Obtention des A.S.P.I.C. Là encore, Elÿthiæ n'est pas satisfaite. Elle intègre l'équipe des Chauves-souris, mais mets un point d'honneur sur la continuité de ses études.

1er SEPTEMBRE 2007 — Entrée d'Elÿthiæ à Bloxham où elle intègre le cursus de Protection de la Faune & Flore magique.
SEPTEMBRE 2007 — Le premier match des Chauves-Souris à lieu le premier week-end de Septembre où ils ressortent vainqueurs. Les nombreux autres matchs la propulsent vers la célébrité dont elle ne veut pas. Elÿ commence dès lors à se faire plus discrète que jamais. Ses études n'en pâtissent que légèrement, ses notes sont un peu plus faibles que d'ordinaire.

MI-AOÛT 2011 — Elÿthiæ annonce à son équipe qu'elle arrête le quidditch pour se concentrer plus sérieusement ses études. Son contrat l'oblige à jour une dernière fois cependant.



De l’endroit où je me trouvais, je pouvais sentir le vent caresser ma peau, repousser ma chevelure blonde en arrière, par brise légère, parfois avec plus de véhémence… En aucune façon cela ne me dérangeait, bien au contraire… J’aimais cette sensation de semi-liberté. Le ciel, bien que finalement dominé autant par les sorciers que les humains, conservait pour lui un parfait contrôle de toute chose. Et j’osais espérer que cela demeure ainsi, mais pour l’heure, je me sentais en paix avec moi-même, j’entendais que cela continue… Pourtant, cela ne fut pas : une ombre attira mon regard unique et étrange, une ombre puissante et immense, dominant les alentours, majestueuse et sauvage à la fois. Mon alarme intérieure se déclencha, m’intimant du danger arrivant, irrémédiable. Cherchant du regard un lieu pour être un tant soit peu à l’abri, je laissais mes pieds recu… « NHŸX ELŸTHIÆ CALLAGHAN !!! SI TU N’ES PAS LEVÉE D’ICI CINQ MINUTES JE TE JURE QUE JE DONNE TON PETIT-DÉJEUNER A PRUDENCE! » Dois-je avouer qu’il s’agissait là de la pire des menaces qu’il soit ? Pis encore, elle agissait comme une formule magique à mon encontre… Repoussant mes couettes non sans pousser un grognement digne d’un ours mal-léché, je quittais mon lit, peut-être un peu trop précipitamment, mais qu’importe, il était tout bonnement hors de question que le fléreur de la famille ne vienne chiper ne serait-ce qu’une miette de ce qui se trouvait être MON petit-déjeuner. Nom d’un dragon vérolé, je jurais sur toutes les entités magiques que je l’encastrais dans un mur s’il osait seulement le faire. Toutefois, je pris le temps de repousser un pan du lourd rideau, plissant les yeux tandis que le soleil prenait un malin plaisir à m’aveugler. Un temps magnifique… Parfait pour un entrainement de quidditch. Il n’en manquait plus que quelques uns et tout serait terminé… Officiellement. Etrangement, cette décision me pesait quelque peu… J’allais quitter ceux qui se trouvaient être ma seconde famille, je les abandonnai tout simplement, sans autres explications que : « Je veux me concentrer sur mes études. » Je tenais sincèrement à devenir gardienne de dragons, je ne voulais pas faire du quidditch toute ma vie. C’était un peu égoïste, mais les raisons qui m’avaient poussées à arrêter n’étaient pas toutes connues, et je ne tenais pas vraiment à ce que toute l’équipe sache que mon cœur me jouait de mauvais tours en ce moment… Bon d’accord. En fait, tout était un peu de la faute de mes parents aussi. Je DEVAIS cesser de me mettre en danger. Bla bla bla … Oui, je leur en voulais un peu quelque part, de me surprotéger, de m’interdire depuis mon enfance ce que j’adore faire par dessus-tout. Ma mère était au fond, celle que j’enquiquinais le plus, l’obligeant à s’inquiéter par dessus-tout tandis que je montais aux arbres… La pire décision que je pris et qui l’acheva fut d’entrer dans l’équipe des chauves-souris… Le fait que j’arrête tout étant un soulagement sans nom pour elle.

Et par l’embrasure de la porte, j’observais cette même femme qui se faisait bien trop souvent du souci pour sa famille, s’affairant dans sa cuisine, avant de lever la tête vers moi, m’offrant un sourcil a demi-froncé. Hum… « Enfin ! Allez, dépêche-toi de prendre ton petit déjeuner que je puisse débarrasser. » Un sourire orna ses lèvres tandis qu’elle repoussait doucement du pied l’animal qui croyait dur comme fer pouvoir vider mon assiette. « Oui mon capitaine ! Prudence débarrasse le plancher ! C’est à MOI ! » … Ou l’art de parler dans l’oreille d’un sourd. En aucune façon l’animal n’allait bouger son arrière-train, se léchant d’ores et déjà les babines, prêt à attaquer pour ne serait-ce qu’un bout de bacon grillé trônant fièrement dans mon assiette. Un combat de tous les jours durant depuis des années et qui n’était pas franchement prêt de s’arrêter… Je guettais par ailleurs son arrivée du coin de l’œil, me préparant de même à défendre mon assiette par tous les moyens. En réalité, tout cela aurait put être une journée parfaitement banale si deux hiboux n’étaient pas arrivés au même instant, interrompant la scène pour en mener vers une autre. L’une des lettres m’était adressée, quand l’autre était pour toute la famille. D’un simple coup d’œil, je pus reconnaître l’écriture de mon aînée. Était-ce le faire-part de mariage ? Laissant ma génitrice s’occuper de cette lettre, j’ouvris la mienne, mon regard venant s’obscurcir un peu plus à mesure que les lettres dansaient… Rejetant cette dernière sur un coin de la table, j’attrapais un bout de bacon du bout des doigts, chipotant avec. « Visiblement, les nouvelles vont vite. J’ai une interview pour Quidditch Magasine demain à 17 heures. Maman ? Qu’est-ce qu’il y a ? » J’observais son teint qui venait de pâlir, tandis qu’elle s’appuyait contre le buffet. « Ta sœur rentre à la maison. Apparemment, Jason l’aurait trompé. » Cette nouvelle… me causa un choc. Ma sœur qui réussissait toujours tout… venait d’échouer dans sa vie privée. Loin de me ravir, j’éprouvais sincèrement de la peine pour elle… autant qu’une haine insurmontable envers ce traître de moldu. Était-ce réellement surprenant au fond ? Raphaël avait raison : les moldus ne valaient pas un clou. « Je vais me préparer. J’ai rendez-vous avec Rafiki cette après-midi. » Je ne voulais pas entendre un mot de plus, je ne voulais pas lire le contenu de la lettre de mon aînée. Je ne voulais pas attiser plus cette rage qui bouillonnait en moi.