Le soleil pénétrait doucement par les rideaux blancs cassés qui ornaient la fenêtre de mon studio, me tirant doucement de mon sommeil. Je n'avais pas mis mon cadran aujourd'hui tout simplement parce qu'il s'agissait de ma journée de congé et une grasse matinée ne faisait de mal à personne. Étirant mes bras vers le plafond, je baillai tout en songeant à ce que je ferais de ma journée. J'irais au musée, bien entendu et cela même si je n'avais pas à travailler. Nous venions d'ouvrir une nouvelle partie sur l'art du nu depuis hier et je voulais l’apercevoir du même oeil que tous les autres sorciers. Je pouvais entendre au loin les voitures qui passaient dans la rue, six étages plus bas me rappelant tout simplement à quel point je pouvais adorer mon quartier. Je vivait parmi les moldus, qui s'en serait douté de toutes façons? Ils étaient ma passion et me fascinait toujours autant malgré les années, alors il était certain que j'irais me joindre à eux pour vivre comme ils le faisaient. J'avais passé trois années dans une université moldue et ça avait été très probablement les trois plus belles années de ma vie. Après avoir pris ma douche, déjeuner et m'avoir brossée les dents, j'était fin prête à affronter cette journée que je prévoyais tranquille, mais tout à fait amusante.

Je sais, vous devez sans doute vous dire que ma vie était plutôt... Moche. Certains me le disaient souvent, mais j'avais bel et bien des amis. C'est juste que je passais la plupart de mon temps toute seule et j'avais fini par m'y habituer. Je travaillais tellement que mes amis que je voyais souvent était des collègues de travail, au moins je savais qu'eux aimaient aussi les moldus. Le soleil me fit plisser des yeux quand je sortis à l'extérieur et sa chaleur apaisait doucement le froid qui rappelait les débuts automnaux. J'avais pris mon studio parce qu'il était tout simplement à six minutes de marche du monde magique, ce qui me permettait de voyager de la façon la plus moldue que je le pouvais. Je saluai les gardes en franchissant les portes du musée et me dirigeai immédiatement vers la nouvelle exposition. Je souriais devant les réactions des sorciers qui découvrait ces peintures représentant des nus. J'avais presque l'impression qu'ils souhaitaient qu'ils se mettent à bouger, comme l'art magique. C'était ce que je m'imaginais et ça me faisait toujours rire, j'avançais doucement en regardant chaque peinture que j'avais choisie avec soin quand je remarquai un homme pas si inconnu que ça à quelques pas de moi. Pacem. Je ne l'avais pas vu depuis notre séparation lors de notre septième année. Enfin, je m'étais sauvée de lui une ou deux fois à l'université, mais je ne crois pas qu'il m'avait remarqué. Paniquant, je me retournai vivement et essayai de fuir de la salle sans qu'il ne me remarque.

❝ Tell me why you played me ? ❞
Eloysia&Pacem

J'étais perché sur le toit de la maison. Assis sur le bardeaux de goudron, je restais dans le silence. J'avais les pieds dans le vide et les bras croisé sur mon torse. Adossai contre la cheminé, il n'y avait que moi de réveiller, j'avais le regard rivé sur le soleil qui s'élevait tranquillement. C'était tout ce qu'il y avait de plus beau. Je vivais à l'écart de la ville, dans le monde des moldus. Étrangement, je faisais tout dans le monde moldu, mais sans pour autant me mêler à eux. Depuis un an environ je faisais le mort. Tout le monde me croyais mort, même Breetany. Quand je dis tout le monde, je vous parle de ma famille... Des Hobbes. Pour être franc, vaut mieux que ce soit ainsi. J'ai toujours été rejeté de cette famille... Ils ont toujours détesté le mélange du sang. Le dégout des moldus, pour les Hobbes, c'était impossible d'accepter les moldus dans le monde des sorciers. Mais bon, depuis la mort de ma famille m'a affecté étrangement et je ne fais que pensé à ça, je n'arrive plus à dormir la nuit, rare sont les fois où je dors, comme à cet instant. Tout était tellement si compliqué, il y avait tellement de question que je me posais que ça me déchirais de l'intérieur. Je ne pouvais pas cessé de croire que tout ce qui s'était passé c'était de ma faute. Je n'étais plus le même depuis 2010 et je crois pas le redevenir. avec ce soleil, j'avais l'impression que ma journée allait être différente des précédentes. Il brillait tellement que mes yeux se fermèrent d'eux même pour ne pas être aveuglé. Je n'avais jamais été prêt à sortir de ma routine quotidienne, mais aujourd'hui, il le fallait bien...

Des heures passé sur le toit, j'entends la fenêtre s'ouvrir derrière moi et un cri de colère se frailla un chemin jusqu'à mes oreilles. Je tournai la tête en haussant un sourcil. j'eus un rire en la regardant, mais elle avait son regard baveux, elle voulait se battre avec moi ce matin. Je me redressai sur mes deux jambes et glissai sur le bardeaux basculant vers l'arrière. Mon visage se figea et je tentai de m'agripper. Je l'entendis crier mon nom et elle agrippa ma main m'empêchant de tomber au sol. Je regardai en bas avant de me glisser sur la corniche. Elle oublia tout de suite l'idée de faire la guerre avec moi. Tout les deux avions décidé de prendre une journée relaxante et elle me connaissait assez bien pour me proposer d'aller au musée... Le musé des Moldus, vous savez, celui des Fitch. Celui de Eloysia... Oh... Eloysia... Pourquoi m'as-tu fait ça? Pourquoi t'es-tu joué de moi ? J'avais tellement cette envie de la revoir, mais depuis la fin de Poudlard, je ne l'avais revu... C'était douloureux de ne pas pouvoir voir son visage, de ne pas pouvoir la faire sourire, ne ne pas la voir pleurer et la réconforté. Il y avait tant de chose qui me manquait, mais elle.... Elle... C'était elle qui me manquait le plus. Ce fut la première que j'aimais et je l'aime encore. Je sais... C'est idiot de ma part, mais c'est vrai... Elle fait partie du puzzle de ma vie, un morceau qui me manque. Après avoir prit une bonne douche et avoir enfilé un jean, un t-shirt blanc et ma veste de cuir, je sortis de la maison en verrouillant la porte pour monter dans ma voiture accompagné de Bree pour me mettre a rouler assez rapidement pour me rendre en ville. Ce ne fut pas très long comme route et je m'étais arrêté devant le musé et avait prit les devant laissant les clefs à ma soeur. J'avais cette fausse alliance a mon doigt, je ne l'oubliais jamais. J'entrai rapidement et me posté devant la nouvelle exposition en soupirant. C'était tellement simple, ma vie manquait de simplicité. Au loin des pas attirèrent mon attention. Je tournai rapidement la tête et je reconnu cette chevelure, c'était impossible de ne pas la reconnaître. Je me mis à marcher vers elle et sans m'en rendre compte, je bousculai quelqu'un. L'aidant à se relever j'avais lâché cette chevelure des yeux. Redressant la tête je me remis à marcher vers cette rouquine. Posant ma main sur son épaule, j'eus toute une surprise. ❝ Eloysia ? ❞ La dame se recula et je sursautai. Ce n'était pas elle. Mon coeur se serra et je fit un pas vers l'arrière enfouissant mes mains dans mes poches en poussant un soupire. ❝ Désolé madame... Je vous ai pris pour quelqu'un d'autre... ❞ J'étais déçu. j'aurais voulu la revoir. Elle me manquait énormément.

Mon coeur battait à toute allure depuis l'instant où mes prunelles avaient rencontrer le visage de Pacem. J'avais tellement mal maintenant que je me mettais à repenser à tout ce que je lui avais fait subir. Sauf que j'avais aussi eut atrocement mal dans cette histoire, notre amitié avait toujours été parfaite. Trop, si bien que je m'étais demandée ce que j'étais à ses yeux. J'avais toujours souhaité être plus qu'une simple amie, la fille rejetée des autres qui adorait les moldus. Pourtant, il me m'avait jamais montré qu'il me considérait d'une autre façon et quand j'ai appris qu'il commençait même à perdre ses amis à cause qu'il me voyait, j'avais décidé de mettre fin à notre relation en pensant que ça lui ferait du bien. Je n'avais aucune idée à quel point ce que je lui avais dit avait pût briser son coeur, comme le mien d'ailleurs. Je pensais qu'il allait s'en remettre facilement parce que je n'étais qu'une simple fille, une amie qu'il pourrait oublier. Comment aurais-je pût croire autre chose? La commutation avait été très mauvaise à la fin de notre relation et c'est pour cette raison que rien n'a jamais pût être éclairé entre nous deux. Nous aurions dût avouer nos sentiments l'un pour l'autre, hélas les si n'ont jamais fait l'histoire et aujourd'hui je retombais sur lui dans le musée où je travaillais. J'avais commencé à me sauver quand j'avais entendu sa voix, comme s'il s'excusait à quelqu'un. Le stress extrême et la situation était tellement drôle que je ne pu m'empêcher de m'esclaffer. Il n'avait pas changé et cette simple pensée me fit chaud au coeur. Oh et puis merde, neuf ans que je ne lui avais pas adressé la parole, nous étions tous deux adultes et je remontais enfin mes manches. Je revins sur mes pas et le gratifiant d'un sourire que je voulais invitant je lui dis: Pacem! Ça fait des lustres, est-ce... Rapidement mes prunelles furent attiré vers sa main gauche où séjournait un jonc en plein sur l'annulaire. Mon coeur fit un bon et mon sourire se fana aussitôt. Un seul oh... sortit de ma bouche en guise de réponse. Merdique, je sais.

❝ It's kind of weird right now... ❞
Eloysia&Pacem

J'étais décu. Moi qui ne s'était jamais trompé face à elle. Jamais je n'aurais pu faire une erreur aussi stupide. Je devenais peut-être fou... Peut-être qu'elle me montait trop à la tête. c'est simple, elle me manquait... Énormément. Je voulais la voir, sentir son odeur, la voir sourire, c'est ce que je voulais. Il faut croire que jamais je ne la reverrais. Figé sur place, j'avais le coeur brisé et je ne savais le contrôlé. Poussant un soupire je passai ma main dans mes cheveux pour regarder ma montre. Tout me rappelait Eloysia aujourd'hui, il faut croire que je suis un obsédé. C'est vrai, mais étrange, elle m'obsède. Quand j'arrive à dormir, c'est son visage que je vois, pas celui de quelqu'un d'autre, mais le sien... En six ans, je lui avais abillement caché mes sentiments pour elle et depuis sa révelation choc le 20 juin 2001, je me félicitais de ne lui jamais avoir dévoilé ces sentiments. Le problème, c'est que je porte ça sur le coeur depuis tellement longtemps que ça me détruit... Mais voilà qu'en levant les yeux pour trouver Breetany, je tombai sur cette même chevelure de flamme. Et cette fois, impossible de me trompé Elle me faisait face. Si vous saviez à quel point elle était magnifique. Tout ce que je voulais m'arrivait à cet instant. Son odeur c'était glissé à mon nez me faisant fermer doucement les yeux. Je profitai de son odeur légèrement ouvrant les yeux tout en entandant sa voix. Son sourire me fit flancher à nouveau. neuf ans après notre séparation brutal, elle avait toujours le tour de me faire craquer. ❝ Eloysia ? Je savais que je ne pouvais pas me trompé... ❞ Lorsque je me tus je la regardai fixer ma main gauche. Je baissai les yeux et grimmaçai avant de mettre mes mains dans mes poches en fixant le sol. Je ne compris tout de même pas sa réaction... vous savez, elle a toujours fait comme si j'étais son ami quand c'était faut.... ❝ Je... Huh... Ouais... Il s'est passé des choses en neuf ans... ❞

J'étais une vraie cruche, comment avais-je pus songer une seconde que Pacem serait célibataire après toutes ses années? Il avait dût continuer sa vie, alors que moi j'avais cessé de m'intéresser aux hommes après lui. Enfin, je n'avais pas vécu de relations assez sérieuses pour les compter, où comme je vous dit ce n'était pas les hommes. J'avais découvert un nouveau côté de moi en abordant les femmes, mais là n'était définitivement pas la question. N'empêche, j'aurais souhaité qu'il ne se soit jamais marié, au moins un couple peut toujours être en mauvais état et rien n'empêchait de revenir vers moi. Mais que pensais-je? Par merlin, deux minutes que je me trouvais en face de lui et je divaguais déjà, je n'étais pas dans mon état normal. Il me faisait cet effet, Pacem était l'un des seuls hommes pour qui mon coeur avait battu - pardon, battait encore. Oui, me retrouver en face de lui me rappelait tout simplement à quel point il m'avait manqué. Sauf que moi j'étais célibataire et lui une femme qui devait sans doute l'attendre à la maison. Je... Huh... Ouais... Il s'est passé des choses en neuf ans... Je me mordis la lèvre inférieure et déjà je ne pouvais plus croiser son regard. Quel bouse de magyar, j'avais si mal au coeur que j'aurais pût vomir mes tripes. J'étais bouchée, tout simplement j'avais le goût de pleurer et de lui hurler à la figure en même temps. marié, oui... Je suis heureuse pour toi. Avec un peu plus d'entrain peut-être? Je jouais avec mes mains derrière mon dos et déjà je me reculais lentement. Une femme vint à ses côté, belle avec sa chevelure brune. Pacem, je t'ai cherché partout. Tu viens? Elle avait déposé sa main sur le bras de l'homme que j'aimais et cela signalait donc ma sortie de scène. Je baissai les yeux et déjà les larmes inondaient ma vue. Au revoir. Je plaquai ma main contre ma bouche pour étouffer un sanglot en m'enfuyant de lui à toute vitesse.

❝ If only she knews my lies, she would stay... ❞
Eloysia&Pacem

ÉDITÉ PAR ERREUR!!

Sa femme était tout à fait sublime, je n'avais aucune chance face à ses grandes jambes tout à fait parfaite. Wlle semblait l'air attachée à Pacem, normal après tout qui ne le serait pas? Je m'étais eclipsée le plus rapidement possible, loin de moi l'idée d'étirer mon martyr plus longtemps. J'avais tellement mal au coeur, des larmes coulaient à flots si bien que je ne voyais pas réellement bien ce qui se passait devant moi. D'affreux sanglots me rapellaient notre ancienne amitié, celle que j'avais entièrement bousillée pour essayer de ne pas briser sa réputation. Je m'ennuyais atrocement de lui et le revoir aujourd'hui ne faisait que me le prouver davantage. Je l'aimais toujours aussi profondément, mais désormais je savais que je n'aurais plus jamais aucune chance avec lui. Je percutai une ou deux personne sur mon chemin, jusqu'à ce que quelqu'un se poste devant moi. Obligée d'arrêter, je relevai la tête pour apercevoir ce que je reconnus comme ma Nemesis. Il tenait mon visage entre ses mains de façon à essuyer mes larmes. ❝ Qu'est-ce qui ce passe... Pourquoi tu pleures... ❞ Mon sanglot s'arrêta aussitôt, je n'étais plus la fille fragile qu'il avait connu, ou du moins je ne voulais plus l'être. Mes sourcils se froncèrent et je le regardai de haut, il était vraiment idiot ou c'était moi? J'étais complètement furieuse qu'il me pose cette question et je ne voyais pas d'autre choix que de lui dire ses quatre vérités. Tu veux rire de moi? C'est pourtant évident non?! Bon sang Pacem, je t'ai toujours cru plus malin que ça! Par Merlin, pourquoi crois-tu que je sois si malheureuse? T'es l'homme le plus parfait qu'il m'est été donné de rencontrer, je ne voulais pas briser ta réputation et tes amis, je... Pas même si j'étais folle amoureuse de toi... Bon, ça y était!

❝ You brake my heart at once, don't do it again. ❞
Eloysia&Pacem

Voilà que Bree débarquait par pur hasard et à croiser le regard de Eloysia, je le vis s'enflammer et c'était partit pour un tour. Elle avait décampé. Quand je m'étais décidé à aller à sa poursuite, j'avais le coeur gros. Je me demandais si c'était bien à propos du fais que je sois marié, ou est-ce qu'elle croyait que Breetany était ma femme ? Ça jamais! Elle ne pourrait jamais être ma femme. De un, elle est trop jeune, de deux, c'est ma soeur. Et de trois, je ne suis en rien marié... J'avais le coeur gros, mais je ne le disais à personne, je ne le démontrais jamais. J'avais un coeur de pierre. Depuis qu'elle me l'avait brisé à ma septième année. Mais lorsqu'elle me dévoilà qu'elle était folle amoureuse de moi, je sentis ma gorge se serré, tout comme mon coeur. Je fis deux pas vers l'arrière continuant de la regarder. Aucun mot ne voulait sortir de ma bouche. Alors depuis tout ce temps elle me l'avait caché ? Elle ne voulait pas détruire ma réputation ? Mais qui elle est pour faire mes choix à ma place ? Et si ce que je voulais c'était d'être avec elle ? Elle n'y a donc jamais songé. Elle n'a jamais songé à moi ? Je grognai un bon coup y faisant dos tout en me mettant à marcher vers Bree qui voyait bien que j'étais en colère. Je pris une grande respiration avant de me tourner brusquement vers elle en la pointant du doigt. ❝ SALE ÉGOISTE! VOILÀ CE QUE TU ES! Tu n'as pensé qu'à toi! Tu me dis ça maintenant! Tu sais tu aurais pu me dire ça à la place! Tu m'as brisé Eloysia Fincher! Je t'aimais! JE T'AIMAIS! TU COMPRENDS ÇA! AIMAIS! Je n'en avais rien à faire de ma foutu réputation! Tout ce que je voulais c'était toi! Toi! Seulement toi! TU ME DÉGOUTES ÉLOYSIA BONNIE FINCHER! TU N'ES QU'UNE LÂCHE! Voilà ce que tu es! ❞ Tout le monde avait arrêté de parler, j'étais sur le bord des larmes et je ne pouvais contenir ma haîne. J'étais en colère, contre elle, contre moi... Mais surtout contre nous. Je l'aimais... C'est vrai... mais je l'aime encore. Pourtant ma main gauche à ma bouche, je laissai tomber des larmes me rapelant de ce que m'avait dit mon grand-père il y a des années. « Tu ne saura jamais ce que dieu a fait de toi. » Venant de sa part, c'était une insulte. Oui, c'est vrai, je pleurais. J'avais peur de la perdre, je l'avais perdu une fois et je la perdait à nouveau.