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THE SORCERER CARTE DE CHOCOGRENOUILLE ● ▷ REPLIES : 94
| Sujet: FACULTÉS SPÉCIALES Mar 26 Avr 2011 - 8:19 | |
| les règles Bienvenue dans la partie des facultés spéciales. cette partie a été rédigée pour vous aider à mieux comprendre les facultés que peuvent posséder certains sorciers, tout le monde peut et est invité à lire les renseignements fournis dans ce topic. Cher membre, si tu désires faire de ton personnage un sorcier un peu plus spécial tu es autorisé à remplir le formulaire qui sera fourni dans ce topic. L'équipe administrative souhaite toute de même vous prévenir, pour que vous ne soyez pas déçus, que les facultés spéciales ne seront pas distribuées à tire-larigot. Nous ne répondrons positivement à vos demandes que si nous pensons que vous saurez utiliser ces particularités à bon escient. Il faut savoir que certaines de ces facultés peuvent être apprises par vos personnages, après beaucoup de travail, celles-ci seront donc accordés en plus grand nombre que les facultés innées, que certains sorciers ont dès leur naissance. De plus nous n'autorisons qu'une seule et unique faculté spéciale par personnage.
les facultés ϟ ANIMAGUS : Un animagus est un sorcier capable de se transformer en un animal (un seul animal, qui correspond à sa personnalité) et qui garde conscience de sa forme humaine, préserve son caractère, sa volonté, ses sentiments... (à l'inverse d'une métamorphose normale pendant laquelle le sorcier devient entièrement animal, perd toute conscience humaine, laisse place à un instinct bestial jusqu'à ce que quelqu'un annule le sort). Devenir animagus demande un travail colossal et beaucoup de patience, puisqu'il faut généralement plusieurs années avant d'y parvenir. Le ministère de la magie surveille de très près les personnes voulant devenir des animagi et il existe des répertoires dans lesquels sont recensés les animagi existants (nom du sorcier, animal, particularités physiques...). Il faut savoir que les animagi gardent certaines spécificités physiques qu'il possédaient en étant humain; si un sorcier est amputé d'un doigt par exemple et qu'il se transforme en grenouille, il manquera également un doigt à celle-ci...
ϟ LEGILIMENS : c'est la capacité d'extraire des émotions et des souvenirs de l'esprit d'une autre personne. La Legilimancie est plus facile à pratiquer lorsque le Legilimens est physiquement proche de sa cible, et quand celle-ci n'est pas sur ses gardes, mais plutôt relaxée, c'est-à-dire vulnérable. Le contact visuel est souvent essentiel, il est donc utile pour un Legilimens de manipuler oralement sa cible pour qu'elle le regarde dans les yeux, d'autant plus que l'état émotionnel de la cible peut faire ressortir des souvenirs précis à la surface. Un très bon legilimens peut sentir quand on lui ment.
ϟ OCCLUMENS : l'occlumancie est une discipline de défense magique de l'esprit contre les tentatives de pénétrations extérieures. En résumé, elle permet de se protéger de la légilimancie. Il n'existe pas de sorts pour utiliser l'occlumancie; il s'agit en fait de savoir organiser ses pensées de façon à empêcher les autres d'en extirper ce qu'ils désirent.
ϟ METAMORPHOMAGE : il s'agit d'un sorcier possédant le pouvoir inné de changer d'apparence; il le fait sans potion ou sortilège d'aucune sorte, c'est un pouvoir qu'il peut utiliser à volonté. Il est donc évident qu'on ne peut pas apprendre cette faculté. Pour se transformer le métamorphomage doit crisper son visage et les modifications souhaités s'effectueront toutes seules; néanmoins il existe un phénomène incontrôlable par ce genre de sorciers: en effet, leurs cheveux changent de couleur selon leur humeur (ainsi un métamorphomage peut se retrouver avec des cheveux rose, violet, bleu, ... tant qu'il est animé par un sentiment puissant).
ϟ VOYANT : les voyants se déclinent sous deux types : il y a d'abord les voyants qui dévoilent des prophéties, étant alors capables de percevoir certains signes les concernant. Ils peuvent également prédire l'avenir par certains moyens (chiromancie, tasséomancie, cristallomancie, etc...) mais cela reste plus ou moins ambigu et incertain. Ce sont également ces voyants là qui peuvent parfois être capables de distinguer des auras autour des autres sorciers, même si cela reste une faculté assez rare. La dénomination de voyant s'applique également à un autre type de voyants méconnus à l'heure actuelle : ces voyants là sont connectés d'une façon intense et inexprimable à la ligne du temps, et si cette dernière se retrouve altérée d'une quelconque manière ils le ressentiront. Incapables de mettre des mots sur cette sensation inhabituelle, ils ne ressentiront dans un certain temps qu'une forte migraine et devront apprendre à maîtriser cette nouvelle facette de leur don pour être capable de distinguer les simples bonds dans le passé des tentatives de modification du passé. Tous les voyants sont en permanence recherchés par le Ministère des Mystères qui aime les avoir en tant que collaborateurs, et depuis l'incident entraînant la disparition des détourneurs de temps ils sont de plus en plus sollicités. Les voyants sont également les seuls sorciers capables de régler les détourneurs sur une date précise : en effet, les symboles étranges visibles sur le cadran et les nombreuses aiguilles de l'objet en question n'ont curieusement aucun secret pour eux et rien dans leur fonctionnement ne leur échappe, sans qu'ils puissent expliquer pourquoi. Pour l'instant, cependant, personne ne s'est encore rendu compte de ce fait curieux.
ϟ FOURCHELANG : il s'agit d'une faculté rarissime qui permet de converser avec les serpents, on a tendance à associer ce savoir avec la magie noire à cause de Salazar Serpentard. Pour un humain ou un sorcier qui ne peut pas le parler, cela ressemble à un sifflement continu. Le fourchelang à donc une relation très particulière avec les serpents et est capable d'en faire des sbires très bien dressé ou des animaux de compagnie.
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| Sujet: Re: FACULTÉS SPÉCIALES Mar 26 Avr 2011 - 8:19 | |
| ϟ ANIMAGUS :
Blake Walterson ϟ Louve noire aux yeux du même bleu que sa forme humaine (Alistair Scrimshaw ϟ Chauve-souris) prénoms noms prénoms noms
ϟ Legilimens : tyrone rhoda rosendahl prénoms noms prénoms noms prénoms noms
ϟ Occlumens :
Thais Anasetti prénoms noms prénoms noms prénoms noms prénoms noms
ϟ Métamorphomages : Queen Murdock prénoms noms prénoms noms prénoms noms
ϟ Voyants : Astoria Rosendahl cara gin marley thorpe prénoms noms prénoms noms prénoms noms
ϟ Fourchelangs : isaac rosier prénoms noms
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| Sujet: Re: FACULTÉS SPÉCIALES Mar 26 Avr 2011 - 8:20 | |
| Formulaire à suivre et à remplir à la suite de ce message : nom du personnage ϟâge du personnage ϟla faculté qui vous intéresse ϟles raisons de ce choix ϟ des précédents dans la famille du personnage ϟ (si quelqu'un d'autre avait cette faculté) un exemple de rp ϟ (qu'on juge un peu ton niveau) - Spoiler:
autres choses à dire ? ϟ
ps. utiliser le code ci-dessous. - Code:
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<div class="description">[font=Georgia][color=chocolate]nom du personnage ϟ[/color][/font] [font=Georgia][color=chocolate]âge du personnage ϟ[/color][/font] [font=Georgia][color=chocolate]la faculté qui vous intéresse ϟ[/color][/font] [font=Georgia][color=chocolate]les raisons de ce choix ϟ[/color][/font] [font=Georgia][color=chocolate]des précédents dans la famille du personnage ϟ[/color][/font] (si quelqu'un d'autre avait cette faculté) [font=Georgia][color=chocolate]un exemple de rp ϟ[/color][/font] (qu'on juge un peu ton niveau) [spoiler][/spoiler] [font=Georgia][color=chocolate]autres choses à dire ? ϟ[/color][/font]</div> |
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| Sujet: Re: FACULTÉS SPÉCIALES Lun 15 Aoû 2011 - 23:07 | |
| nom du personnage ϟ isaac rosier âge du personnage ϟ vingt-trois ans, bientôt vingt-quatre la faculté qui vous intéresse ϟ fourchelang les raisons de ce choix ϟ isaac est un serpentard né, et a toutes les qualités mentales requises pour : il est fourbe, malin, sait se servir de son cerveau, colérique, violent. il a cette capacité à élaborer des plans très complexes et surtout, oh! surtout, il est l'un des anti nés-moldus et sang-mêlés les plus extrémistes. avoir cette faculté en plus serait pour lui comme une consécration, l'apogée. de plus, sur les forums hp où j'ai eu l'occasion de jouer, j'ai toujours voulu faire un personnage doté de ce don sans jamais pouvoir le faire -les inscriptions étaient toujours fermées à mon arrivée. je sais qu'avec isaac, j'aurais d'autant plus l'occasion de m'en servir -il est tellement vil qu'il serait capable d'envoyer un serpent sur quelqu'un. des précédents dans la famille du personnage ϟ pas à ce qu'il sache un exemple de rp ϟ (qu'on juge un peu ton niveau) - Spoiler:
Arnie? J'avais l'impression que mes poumons brûlaient tellement j'avais mal. C'était comme si je n'avais plus d'air à l'intérieur, comme si j'étais vidé de tout oxygène. Ce foutu cancer me tuait à petit feu, m'enlevait mes forces et diminuait mes capacités respiratoires jusqu'au jour où je n'allais plus pouvoir inspirer et expirer. Je retenais une grimace pour ne pas alerter Louis-Marie et plongeais de nouveau dans mon roman, levant parfois les yeux pour l'observer. Tout en sortant mon paquet de Winston sans S, faisant ainsi un pied de nez à cette putain de maladie, j'installai mes pieds sur la caisse, et le détaillai, regardant sa façon de tourner les pages, de s'attarder sur certaines et de survoler seulement d'autres. Je me mis alors à me demander ce qu'il pouvait bien attendre de moi. Tout le monde dans mon entourages voulaient que je leur donne quelque chose. Pierre chercher au près de moi une protection et un remède à l'ennui. Margaret et Arnold, eux, ne demandaient qu'amour et attention. Mon père voulait toujours que son fils soit le meilleur. Matezzio, à l'époque, s'attendait à ce que je tue la moindre personne dès qu'il levait le petit doigt, ce que je faisais. La seule à n'avoir jamais rien demandé et pour qui j'avais pourtant tout donné, c'était Jillian. Si elle me l'avait demandé, je serais allé à la messe le dimanche matin en costume. Mais elle ne l'a jamais fait. Alors, Louis-Marie ne devait pas déroger à la règle. Que diable voulait-il? Comme Pierre, un remède à l'ennui croisé avec un bouclier? De l'amour, peut-être? Ou alors, il espérait trouver quelqu'un pour se débarrasser d'une personne trop encombrante. Pour ça, il aurait fallut qu'il soit au courant de mes.. activités dont même Jill n'avait jamais entendu parlé. Mais, si ça se trouve, il n'espérait qu'un peu de compagnie. Tenant ma cigarette entre mon pouce et mon index, je continuais d'épier sa silhouette fine et longue. Il avait un corps de crevette, un teint pâlichon et de grandes mains. Nous n'avions effectivement rien à voir. Lui avec sa personne toute menue, et moi avec mon aspect plutôt carré, mes épaules larges et mes mains d'artisans. A presque trente-et-un ans, j'avais déjà de légères pattes doigts aux yeux tandis qu'il avait, avec dix ans de moins, un visage d'adolescent. Poussant un léger soupire entre mes dents serrées, je me remis à ma lecture, parcourant pages et chapitres à une vitesse folle. Certains diraient que je ne savoure pas le roman en le lisant ainsi mais c'était ma façon à moi d'en profiter pleinement. M'attarder sur chaque mot ne m'aidait pas à mieux en comprendre la signification et me faisait perdre rapidement le rythme de l'histoire contée. Je tirai sur ma cigarette, tapant une légère cadence sur le bureau de bois avec mon pied. Je me mettais dans la peau du personnage, oubliant l'espace d'un livre tout ce qui pouvait se trouver autour. Dans le silence de la librairie, j'arrivais à laisser de côté mes problèmes avec la mafia, les rendez-vous parents-professeurs de l'école de Maggie, les obligations auprès de nos voisins et autres emmerdes de la lignée. Plus de cancer, plus de mafia, juste moi ; cet adolescent enfermé dans sa chambre au milieu de dizaines et de dizaines de livres qui se rêvait à la place de ses héros favoris. J'aimais lire, c'était le seul plaisir de mon adolescence qui me restait encore. Alors, plongé dans ce livre, je ne relevai la tête que lorsque Louis prit la parole. Ça ne te dérange pas ? Ça ne risque pas de s'imprégner à tes si beaux livres ? Je levai un regard peut-être trop sombre vers lui tandis que je le voyais mettre un cigarillo à la bouche, mon zippo en main. Instinctivement, je souris. Je me revoyais au lycée entrain de fumer en cachette dans les toilettes des garçons ou derrière les buissons, guettant l'arrivée du principal ou de cet élève qui irait me dénoncer. Je ne savais même pas que Louis-Marie fumait, il n'en avait pas la tête. Peut-être semblait-il trop jeune, à tel point que l'on avait encore tendance à l'associer au Champomy et autres cigarettes en chocolat. Sans détacher mon regard de son visage, je répondis : Fais comme chez toi. Une -petite- partie de ces livres a connu la guerre froide, ils ne sont plus à quelques bouffées de cigarettes prêt. Je tirai de nouveau sur ma cigarette jusqu'à n'avoir que le filtre au bout des lèvres, sentant la fumée s'engouffrer dans mes poumons déjà trop noirs. J'ouvris un tiroir, sortit un cendrier et le posai entre nous avant d'y déposer le mégot qui se trouvait entre mes lèvres. Je repris alors mon paquet, l'apportant à ma bouche pour en retirer une sèche avec les dents. Tu ne devrais peut-être pas.. Je reportai mes yeux grands ouverts sur lui. Pourquoi disait-il ça? Avait-il deviner? Si ça se trouve, il n'était pas aussi con qu'il en avait l'air et j'ignorais si c'était une bonne chose ou non. S'il venait à comprendre pour le cancer, qu'allait-il faire? Me fuir, peut-être. Tenter de me convaincre de me soigner. Me forcer à tout lui expliquer, la raison pour laquelle je refusais le traitement.
Cette raison était, selon moi, la meilleure. Elle pouvait être traduite par de l'égoïsme par rapport à mes enfants, de la fidélité pour ce qui est de Jillian. Moi, je ne voyais cela que comme une envie de meurtre qui me rongeait de l'intérieure, faisait chauffer mon sang et ressortir mes veines. Je comptais passer du temps au stand de tir lorsque Margaret et Arnold seraient chez leur grand-mère pour voir si, au bout de ces deux ans sans tirer autrement qu'à bout portant et avec un silencieux au bout de mon canon, je n'avais pas perdu la main car, le jour où je tomberai nez à nez avec les assassins de Jillian, je n'aurais qu'une seule chance de les abattre. Cette simple raison me poussait à ignorer la remarque de mon cousin, faisant comme si je ne l'avais pas entendu. Je lui pris le zippo des mains, allumait ma Winston et lui rendit le briquet. Je le regardais entrain de jouer avec tandis qu'il découvrit la gravure sur le dos de l'objet. Vingt-huit janvier deux milles quatre. Il s'est passé quoi le vingt-huit janvier 2004 ? La naissance de tes enfants ? J'avais récupérer cette expression neutre qui ne laissait transparaitre aucune émotion. Je n'avais pas envie de parler de Jillian maintenant. Pas ici, pas avec lui. Il ne m'aimait pas, je ne comprenais pas pourquoi il était sortit aussi soudainement de son mutisme. J'avalai ma salive, baissant les yeux vers mes mains. Puis, au bout de quelques secondes, je finis par lui donner la réponse qu'il voulait sûrement même un peu plus. Je me suis marié le vingt-huit janvier 2004, dans l'église du coin. Ma fille, Margaret, n'est née que deux ans plus tard, jour pour jour. Le zippo, c'est un cadeau de mon beau-père après la.. Le.. Je me stoppai net dans ma phrase, le regard dans le vide en revoyant d'un seul coup le corps sans vie de ma femme. Je déglutis. Bref, un cadeau de mon beau-père. La gorge serrée, le regard embué, j'évitais soigneusement de regarder le jeune homme pour ne pas montrer cette faille dans la cuirasse, ce défaut dans l'armure. Je n'attendais qu'une chose : qu'il change de sujet, qu'il passe à autre chose. Ce zippo en argent aurait put être un cadeau de mariage comme d'anniversaire et j'espérais qu'il le comprendrait ainsi. Mais s'il était effectivement plus intelligent qu'il ne le laissait croire, il allait se douter que ce n'était pas qu'un présent comme les autres, quelque chose de banal au milieu de tant d'autres. Sans cesser de réfléchir, je recommençai la lecture de ma page, l'observant toujours du coin de l’œil, accoudé en face de moi. Je remarquai alors qu'au fur et à mesure de ce que l'on pouvait prématurément appeler une conversation, il avait apprit plusieurs choses importantes sur moi, peut-être soupçonné d'autres, tandis que j'ignorais tout de lui. Il avait capté mon attention avec ses questions et ses remarques et, dès lors, je me mis à me demander d'où il venait. Que faisait-il à Londres? Pourquoi est-ce qu'il avait l'air aussi perdu? Et puis, comment avait-il fait pour me retrouver au milieu de tous les habitants de la capitale, moi, ce simple libraire discret qui n'aimait pas forcément la compagnie des autres, encore moins de ses supposés proches? Mais, alors que j'allais lui poser une de ces questions, il me prit de court et me coupa l'herbe sous les pieds en reprenant la parole. Je l'ai jamais lu celui-ci.. Mon préféré reste Les notes d'un souterrain.. Je souris. Comme un con, je le regardais, sourire aux lèvres. Alors c'était vrai, la littérature avait bien un intérêt pour le petit être insignifiant qu'il était. Pour la première fois depuis longtemps, je sortis mon marque page pour m'intéresser à quelqu'un d'autre que Maggie ou Arnie. Je posai le livre sur le bureau et, un bras derrière la tête, je m'appuyai sur le dossier de ma chaise. Portant ma cigarette à la bouche, je ne pouvais enlever ce sourire niait à souhait et si peu ressemblant de ma personne de mon visage. Tu n'as donc pas menti, tu t'intéresses aux livres. Dostoïevski, qui plus est. Je scrutai son visage, comme si je le passai aux rayons x, avant de reprendre. C'est mon auteur préféré. Si tu l'apprécies aussi, je te conseilles d'aller à Saint Pétersbourg et de te trouver un guide ; il t’amèneras faire le tour des lieux emblématiques de Fiodor Dostoïevski. C'est vraiment intéressant, il avait une vie passionnante. Et d'un coup, je sortais à mon tour de ce quasi-mutisme et je me remémorais les souvenirs de notre lune de miel dans l'ex capitale russe, au milieu des palais des tsars. Je gardais le sourire en me rappelant son rire dans la neige, au milieu des musées. Et dire que tout ça, c'était grâce à lui.
autres choses à dire ? ϟ j'espère vraiment qu'au moins la majorité des administrateurs seront d'accord pour que ce soit le cas. |
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| Sujet: Re: FACULTÉS SPÉCIALES Mar 16 Aoû 2011 - 10:42 | |
| après une discussion entre administratrices, nous avons décidé de t'accorder ce don. je te préviens, tu n'as pas choisi un don simple - nous avons sérieusement hésité mais nous avons finalement accepté comme tu vois. utilise ce don à bon escient, on veillera à ce qu'il n'y ait pas de débordements |
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| Sujet: Re: FACULTÉS SPÉCIALES Sam 20 Aoû 2011 - 18:06 | |
| j'ignore s'il faut faire la demande avant ou après validation, mais étant donné que l'histoire et le caractère de mon personnage en dépendent énormément, je préfère m'en occuper avant d'avoir fini ma fiche, histoire de ne pas être trop déçue si vous me la refusez. nom du personnage ϟ cara gin marley thorpe âge du personnage ϟ 24 ans la faculté qui vous intéresse ϟ voyante les raisons de ce choix ϟ On peut difficilement parler de choix, Cara est née ainsi, voilà tout. Si raison il y a, elle aimerait bien la connaître, et surtout, connaître la personne qui en a décidé ainsi; qui sait ? Peut-être lâcher un magyar à pointes mal léché sur cette personne. Vous l'aurez compris, Cara abhorre ce don - cette malédiction. Il n'en a pas toujours été ainsi, bien sûr. Elle avait treize ans lorsque sa première prophétie s'est imposée à elle. Naïve et ambitieuse, elle se voyait déjà devenir la voyante la plus célèbre de son siècle. à Poudlard, elle passait tout son temps libre - et parfois même le temps qu'elle était censée consacrer à l'étude - au sommet de la tour de divination, entourée de feuille de thé et de boules de cristal. Et puis un soir, elle a fait un rêve. Elle a vu l'homme qui devait un jour la tuer. Elle a sentit l'éclair aveuglant de l'avada kedavra la percuter en pleine poitrine. Ce rêve, c'est une prémonition, elle en est sure. Elle ne sait pas quand cela est censé se produire, mais elle sait que bientôt, dans ses jeunes années, elle se fera assassiner, et regardera son meurtrier dans les yeux. Depuis, connaître le futur lui semble beaucoup moins fascinant. Pendant des mois, elle a été obsédée par ce rêve. N'était-ce qu'un avertissement, et dans ce cas, pouvait-elle l'empêcher de se produire ? Ou au contraire, les choix qu'elle ferait un jour pour contourner cette prémonition la jetteront-ils directement dans les bras de son assassin ? Aujourd'hui, elle ne s'en soucie plus, elle sait que c'est peine perdue. Un fois par mois, le sept du mois très exactement, elle avale une potion censée faire taire ce don qu'elle exècre, et tâche de profiter du temps qui lui reste. des précédents dans la famille du personnage ϟ Cara l'ignore. N'ayant pas été élevée par sa famille biologique, elle ne peut pas en être sure. Cependant, sa défunte mère ne fait pas mention d'une telle faculté dans les journaux qu'elle lui a légué. un exemple de rp ϟ (le personnage de ce rp a un léger dédoublement de personnalité, ne vous étonnez pas si parfois la narration passe de la première à la troisième personne) - Spoiler:
Elle ne devait pas avoir plus de vingt ans, avec son ventre plat et ses grands yeux bleus. Elle était jolie. Pas spécialement engageante, mais drapée de ce charme inconvenant qu'ont les filles trop maquillées, trop désillusionnées. Ses cheveux roux tombaient en cascade sur ses épaules nues, crémeuses, et de son regard émanait une fierté déplacée. Dans ma tête, je la surnommais Calamity Jane. Calamity Jane savait danser. Elle ondulait lascivement contre la barre glaciale et métallique, avec une nonchalance presque choquante, et donnait à sa vulgarité des allures impériales. La dentelle noire dont elle se dévêtait soulignait ses formes à chacun de ses mouvements. Il y avait une sensualité dédaigneuse dans ses gestes. Elle se croyait spéciale. Différente de toutes les autres trainées qui se déshabillaient sur la scène du Bonnie’s.
« Ce sera quoi ce soir, Sally jolie ? » Je détachai mon regard de Calamity Jane et tournai mon attention vers le bar. Commandai une vodka tonic que j’avalai d’une traite. Laissai la brûlure de l’alcool s’insinuer dans mon esprit engourdi et le sortir de sa torpeur. Calamity Jane croisa mon regard et ses lèvres pleines esquissèrent un sourire. Levant mon verre, je lui fis un clin d’œil. « Tu vas pas la rejoindre ?» se moqua Pete, le barman. « Une autre fois peut-être. »
J’en doutais. La dernière fois, j’avais agi sans réfléchir. Sous le coup d’une impulsion irrésistible. Elle possédait la scène, avec ses longues jambes et ses airs sauvages, et l’espace d’une seconde, elle m’avait possédait, moi aussi. Sally avait déserté mon esprit, et une inconnue en avait pris les commandes. Elle avait quitté l’ombre fraîche du bar et était montée sur scène. Impavide. Elle avait dansé au rythme de cette étrange mélodie, qui flottait fréquemment à la limite de mon subconscient. Et moi, je l’avais laissé faire. Quelque chose, dans les murs du Bonnie’s et dans les yeux de Calamity Jane, me disait que ma place était sur cette scène.
Plus tard dans la soirée, Sally avait repris le contrôle. Elle s’était rhabillée, avait rejoint le bar. Piocha dans les deux cents dollars qu’elle avait amassés sur scène pour se payer à boire. Un dernier verre avant de rentrer. Une serveuse s’était approchée d’elle, avec un Bloody Mary. Offert par la maison, avec les compliments du patron. Sally l’avait échangé contre une vodka martini. Le lendemain, on lui avait apporté une vodka martini. Deux lignes au feutre noir sur la serviette en papier qui l’accompagnait. Retrouvez-moi demain à 15h. Mr. Aims-Black. Suivi d’une adresse, un café à Soho. Sally avait offert la vodka à la serveuse – j’crois qu’il veut t’offrir un job, le patron – et avait commandé une menthe à l’eau. Laissé la serviette sur le bar lorsqu’elle était rentrée. Elle n’était pas allée au rendez-vous.
Le lendemain soir, elle était assise à ce même bar, et entamait sa deuxième vodka tonic. « T’aurais pas vu le boss ? » demandai-je à Pete en lui tendant un billet. Sans lever les yeux de sa caisse enregistreuse, il m’indiqua le fond de la salle.
Il était là. Mr. Aims-Black. Il était seul, le dos tourné ; à moi, à Calamity Jane, au Bonnie’s tout entier. Il y avait dans sa posture quelque chose de froid, d’indifférent. Tout à fait en harmonie avec la manière dont il m’avait abordé. Distant. Il émanait de lui une aura sombre et dangereuse, et pendant une seconde, je me demandai s’il était seul par choix ou par fatalité. Ce qu’il arriverait si je m’aventurai trop près. Sans doute briserai-je le charme. Un pas dans son dôme de solitude calfeutré et je le ferai éclater comme une bulle de savon. Peut-être au contraire m’envelopperait-il dans son ombre ; à ses côtés, je me fonderai dans les meubles du Bonnie’s. Invisibles.
Quelques minutes à l’observer, et je choisi de faire ce pas. Rien ne se passa. Aucun éclat de verre brisé, aucun silence affligé. Aims ne se retourna pas. Un pas de plus. Toujours rien. Un autre, et le dos d’Aims se raidit. Un dernier, et je m’assis à côté de lui. Ses lèvres se pincèrent, je souris.
« Pourquoi cet air si sérieux ? » m’enquis-je d’un ton cajoleur. « On vous a posé un lapin ? » autres choses à dire ? ϟ hum. merci d'étudier mon cas ? |
| | | Halcyone Hadewych
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| Sujet: Re: FACULTÉS SPÉCIALES Dim 21 Aoû 2011 - 10:34 | |
| l'ensemble de staff a pris sa décision, on a décidé de t'accorder le don |
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| Sujet: Re: FACULTÉS SPÉCIALES Lun 22 Aoû 2011 - 15:10 | |
| nom du personnage ϟ THAIS ANASETTI âge du personnage ϟ 26 ANS la faculté qui vous intéresse ϟ OCCLUMENCIE les raisons de ce choix ϟ Thais est un personnage assez froid et distant (en apparence) face au monde. Ce qui fait d'elle un personnage en recule vis à vis des êtres qui l'entourent. Difficilement analysable puisque pas forcément très loquace. Elle joue, tout le temps, inlassablement, sur les apparences et les mots. On ne sait jamais très bien ce qu'elle a derrière la tête. Comme dit dans ma fiche, elle se voit elle même comme : HERMÉTIQUE, PRENONS L'EXEMPLE D'UN LIVRE FERMÉ, CLOS, UN LIVRE SECRET ET CADENASSÉ. EN RÉALITÉ, J’AI JUSTE BESOIN DE ME PROTÉGER, JE N’AI PAS CONFIANCE EN MON PROCHAIN. JE NE COMPTE QUE SUR MOI-MÊME. JE TRACE MON CHEMIN, JE FAIS MES PROPRES RÈGLES, J’ÉRIGE MES PROPRES LOIS. De plus, elle a intégré les inglorious, puisqu'elle pourra leur apporter des informations - elle travaille au ministère, langue de plomb -. Le tout regroupé, m'a fait rapidement songer à ce don. Je suppose qu'elle l'aura développé à la limite, naturellement. Car très secrète et versatile de base, le don en sa possession n'aurait fait qu'accentuer la chose. Et permettrait aussi de renforcer sa place et "sa force" au sein des inglorious. En soit, personne n'arriverait à lui faire cracher des infos si elle ne le désire aucunement. des précédents dans la famille du personnage ϟ Pas nécessairement, non. Ce don est déjà assez "spécial", et Thais est surement l'enfant la plus glaciale et "redoutable" de sa famille. Elle n'est pas une serpentard, (comme le sont son frère et sa soeur). La raison ? Ce n'est pas de la fourberie, ou de la méchanceté à proprement parlé qui la guident. C'est juste une intelligence prononcée et un besoin quasi maladif de tout orienter à sa guise qui la poussent et la guident. un exemple de rp ϟ Je reprends celui que j'avais entamé sur pill x) Il est pas très long, mais bon j'pense qu'il est sympa. - Spoiler:
Le charpentier s’égare, il flâne, il va de ci, d'ici, et par là-bas. Il se perd, il se sent presque mort. Un mort dramatiquement debout. Et si tout n’était qu’un joli rêve ? Il faut se réveiller, sortir du malheur, de la torpeur et du fléau. Il se sent mal, il se sent malade, à l’envers, fini à coups de planches ou peut être de fleurs. Qu’importe au fond, il va finir la gueule dans le décors, et les dents dans une pierre polie. Rien n’est mieux, rien n’est plus absurde et sublime que la souffrance physique. Elle permet d’effacer celle psychique, psychologique, celle qui ronge de l‘intérieur et ne laisse que de mauvais songes. Elle éparpille des soliloques branlants et des rimes merdiques. Alors, il avance, le vilain gamin. Il court à s’en époumoner, il fuit quelque chose. Il fuit les sentiments, l’amour, la compassion et tout ce genre de bêtises, qui ne vaut rien dans un univers qui déraille et dégénère. Trouillard aguerri, au masque aguicheur. Il tourne sa figure vers le ciel, soupire. Et recommence sa course. Un tour sur lui-même, il respire. Un second, il halète. Se retient sur un rosier enlacé à un buisson de ronces. Les épines s’enfoncent dans ses mains sales de vices et de perversités sans noms quoique de renoms. Trois pas supplémentaires, un sapin lui vient en aide. Un pin. Et il manque de chuter en trébuchant sur une pomme de pain qui couine et geint. Un dernier tour sur lui même. Il s’écroulerait presque. Il cherche une raison, une fantaisie qui le fasse se tenir en alerte. Chasseur en manque de proies, traqueur subissant l’absence de folie. Il réclame un tout qui puisse lui rendre le sourire, qui le fasse s’irriter et éclater comme un merveilleux feu d’artifices. C’est beau, se dit t’il. Un ciel bleu, bleu comme ses si merveilleux et grands yeux. Icare, ou l‘astre sans logique. Une boule de feu, qui fonce dans le chaos. Artiste raté, il gâche ses œuvres charnelles en ne les finissant point. A travers les couches successives d’arbres, de feuillages et de feuilles de papiers, la forêt est inquiétante, sombre, poisseuse, étrange et terrifiante. Pas plus éclairé qu’un poisson rouge dans un bocal vide, il avance le pas nonchalant. De celle qu’ont les branleurs, de celle qu’ont les âmes en perdition. Et perdu, Icare l’est. Un peu trop, éternellement et à jamais. Il se l’est promis. Et on ne failli pas à ce genre de promesse. Autodestruction proclamée, il faut des cris et des désastres, surement des morsures, et un peu d’insultes. Une saupoudré d’envie, une claque de plaisir. Une mixture magique et superbe, lui donnant miraculeusement le tournis. Ses prunelles dévient sur le sol, qu’il scrute impassible. Il s’ennui, il est paumé. Au sens propre comme au figuré. Demander l’aide d’un chat cinglé, il en est hors de question. Le môme a sa fierté. Alors jouer les imbéciles et suivre les hululements d’une chouette en détresse ? Conneries ! Il n'obéira pas et ne bougera plus de là ! Ses genoux se plient, il écrase ses fesses sur le matelas douillet de la dangereuse forêt enchantée. Son dos suit la courbe et le mouvement. Le crâne dans les branchages et les herbes folles. Icare mâchouille sa lève inférieure, et réfléchit, se remémore son chemin, son itinéraire. A quoi bon ? Il ne veut pas retourner chez lui, il veut de l’aventure ! De l’excitation et de l’adrénaline. Le craquement caractéristique de branches qui se brisent, le fait sursauter. A quatre pattes, le gosse crapahute jusqu’à un tronc allongé à terre. La moitié du minois visible, il regarde le nouvel arrivant sautiller sur ses deux frêles guiboles. Elle gambade, la majestueuse poupée à la crinière flamboyante. Le lapin, et ce temps qu’il hait tant, la suivant tout le temps. D’abord de l’hésitation, puisque l’on approche pas si facilement un pareil spécimen. Les pupilles noires d’encre rivées sur la naïade ensorceleuse, un sourire doucement se dessine sur sa frimousse d’insolent. Icare s’électrise, il ne la laissera pas filer. Le jeu vient de commencer. Tic, tac. C’est l’heure du festin, qu’il juge aisément royal. autres choses à dire ? ϟ Nop =O a part que... je vais continuer de ce pas ma fichounette . Par avance merci les miss ! |
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| Sujet: Re: FACULTÉS SPÉCIALES Mar 23 Aoû 2011 - 10:53 | |
| on a décidé de t'accorder le don |
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| Sujet: Re: FACULTÉS SPÉCIALES Mar 23 Aoû 2011 - 21:50 | |
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| Sujet: Re: FACULTÉS SPÉCIALES Ven 9 Sep 2011 - 15:38 | |
| âge du personnage ϟ lucylle gallagher la faculté qui vous intéresse ϟ l'occlumencie les raisons de ce choix ϟ j'avais dans l'idée que certains membres de la famille gallagher (notamment sa soeur lysandre et son père) pourraient être d’excellents legilimens et que, pour les empêcher de "rentrer dans sa tête" elle aurait quant à elle développé l'occlumancie. en effet, si lucylle n'a pas le caractère sadique et mauvais de ses pairs, elle refuse de les voir la manipuler complètement et s'emparer de ce qu'il lui reste d'humanité. toute fois, si elle ne leur permet pas de lui retourner le cerveau, elle se laisse tout de même "guider" par la peur (elle a d'ailleurs récemment rejoint les mange-morts sous la pression de son père)... c'est donc un don qu'elle aurait développé naturellement, dans le but de se protéger et de demeurer le plus "hermétique" possible. des précédents dans la famille du personnage ϟ pas à sa connaissance. le reste du clan gallagher étant plus concerné par la légilimancie. un exemple de rp ϟ ayant abandonné le rp pendant quelques temps, je vous mets un rp datant de NDF. si vous voulez quelque chose de plus récent, je peux éventuellement essayer de me débrouiller... - Spoiler:
Sur ses joues, le reflet rosé de la lumière des néons tamisés du club. Sur ses lèvres, le sourire pervers de celui qui se réjouit du déshonneur des autres. Dans ses yeux, le reflet du soutien gorge à paillettes. Celui qu’on dégrafe d’un geste nonchalant, à peine une pichenette. Celui qu’on ramasse en se baissant bas, très bas, trop bas, et qu’on lance sur le visage de l’homme en échange d’une minute de répit. Une minute sans penser au dégout que nous inspire notre propre vie, notre propre monde. Notre propre nous.
« Tu t’appelles comment, ma belle ? » demande l’homme, feignant l’intérêt pour autre chose que mes seins. « Lula » je réponds, feignant l’intérêt pour autre chose que son fric. Son regard suit le mien. Les billets s’accumulent à mes pieds, sur la table ronde de la pièce exigüe et minuscule. Je hoche la tête en signe d’assentiment et ferme les yeux, tout à ma danse. Je retourne dans l’autre monde, celui où je ne suis pas Scarlett mais Lula, celui où je ne suis pas non-morte mais vivante. Vraiment. « Ta maman sait que tu es là, Lula ? » Mouvement de cheveux désinvolte. L’idiot se croit supérieur. Il imagine peut être que c’est lui, celui de nous deux, qui mène le jeu. Que Lula n’est pas qu’un jeu auquel je m’adonne pour ne pas sombrer dans la folie, chaque soir d’avantage. L’idiot a tord. Je m’accroupie devant lui, ramasse les billets et les range avec les autres. L’élastique de ma culotte à plumes claque et le son semble résonner en échos, comme un mauvais présage, autour de nos deux corps. « C’est que ma maman travaille ici aussi, chéri. Elle m’a donné la permission de trois heures, ce soir » je lâche dans un souffle, à deux centimètres de son visage. L’idiot regarde sa montre. Trois heures. Ses yeux mouillés posent sur moi leur air dépité. « Mais je peux peut être négocier… » je poursuis. Ma main se tend d’elle-même, habituée à répéter le même geste chaque soir, avec chaque visage, chaque numéro de matricule destiné à être effacé. Son visage se peint d’un sourire réjouit alors qu’il m’offre un billet de cent dollars. Un autre billet de cent dollars. Et je me dis que les mortels sont décidément bien faciles à convaincre, peut être même trop. Et je me lève sur mes stilettos, et je danse à nouveau, et je retourne dans le monde de Lula.
Dans le monde de Lula, Los Angeles n’est pas peuplé de monstres ou, si c’est le cas, Lula n’en fait pas partie. Lula est une gentille fille. Elle veut faire ses études à Harvard Med, elle ne manque pas un seul match de baseball de son petite frère et elle attend d’avoir dix huit pour perdre sa virginité. Dans le monde de Lula, son petit copain ne saute pas les autres pom-pom girls sur le parking des profs. Dans le monde de Lula, les parents ne divorcent pas et les grands oncles ne sont pas pervers. Dans le monde de Lula, personne ne se suicide. Le monde de Lula c’est un peu comme le pays des Bisounours, en définitive, sauf qu’elle c’est Lula.
J’ouvre les yeux d’un coup sec, et mes pupilles peinent à s’accoutumer à l’éclairage trop vif des néons roses autour d’elles. Je reprend ma respiration et mon soutien gorge. Un baiser se dépose tout seul sur la joue de l’homme encore abasourdi. « T’as encore cinq minutes pour t’en remettre, après faudra que tu libères la piaule » je glisse en m’échappant.
Dehors, au cœur de l’Absinthe, règne l’agitation et le chaos. Les autres filles de Lilith dansent sur des comptoirs, renversent des verres de whisky vingt ans d’âge et amassent les billets dans leur soutien gorge. Le mien est toujours suspendu sur mon épaule. Si Lula est pudique, Scarlett, elle, ne l’est pas. Ce serait contre nature. Je parcoure le club encombré de mon regard lagon, sans être tout à fait à la recherche de quelqu’un en particulier. Je remarque vite qu’il n’était pas là. Pas encore. Mais il viendra, forcément -il vient toujours. Mon client précédent me laisse un pourboire en passant, et je demande à la serveuse de me servir un gin tonic. Sans glaçons. Avec du citron. Et tandis que je sirote, savourant le gout acide et la fraicheur brulante de l’alcool dans ma gorge, je le vois. Juste là, à quelques mètres de moi. Et il s’approche, l’ai désinvolte, les mains dans les poches, comme s’il était normal. Je lui souris, il ne me répond pas. Feignant l’ignorance, il va s’assoir sur un sofa, un peu plus loin. Alors, comme chaque fois qu’il franchit les portes de l’Absinthe, notre repère, notre refuge, je vide mon verre d’une traite et me lance d’un pas chaloupé dans sa direction.
J’oublie Lula, j’oublie le pourboire et mon soutien gorge. Je ne pense plus qu’à une chose, la victoire. La partie vient juste de commencer, et je me déteste d’avoir tant envie d’y jouer. autres choses à dire ? ϟ siouplé ? |
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| Sujet: Re: FACULTÉS SPÉCIALES Lun 12 Sep 2011 - 8:38 | |
| on a un petit soucis avec cette demande, puisque normalement ce genre de faculté ne s'apprend pas toute seule |
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| Sujet: Re: FACULTÉS SPÉCIALES | |
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