► quelle était votre matière préférée ? répartie à poufsouffle à l'instar de ma grand-mère Adhele, et ayant toujours été une élève plutôt rêveuse et dissipée, je n'ai jamais excellé en aucune autre matière que les potions, qui étaient, sans que quiconque ne sache pourquoi, la seule matière qui ait su retenir mon attention. Je parvenais tout de même à toujours me maintenir légèrement aussi de la moyenne, malgré les problèmes familiaux qui occupaient en permanence mon esprit. ► quelle forme prend votre patronus ? Mon patronus prend la forme d'une jeune lionne. Je pense que c'est mon côté battant, déterminé et surtout protecteur qu'elle exprime. ► si vous possédiez une pensine, de quels souvenirs souhaiteriez-vous vous délester ? Je me délesterai des mois de débauche après ma sortie de Poudlard, à tout juste seize ans, du es regards des gens dans la rue, de la pitié dans les yeux de ceux à qui je venais demander du boulot. De l'expression de ma sœur ainée, le jour de ses dix-sept ans où elle a quitté la maison. De son image, de son souvenir tout simplement, pour ne plus avoir à me rappeler toute la souffrance qu'elle a causé à mes parents. ► que voyez-vous quand vous plongez votre regard dans le miroir du risèd ? Je nous vois, mes parents, ma sœur et moi, dans la belle maison que nous avions avant d'avoir déménagé parce que mes parents n'avaient plus assez d'argent pour en payer les factures. Il n'y aucune trace de haine dans les yeux de ma sœur, bien qu'elle soit aussi âgée qu'actuellement, elle semble toujours être la même qu'elle était avant d'entrer à Poudlard, la sœur que j'ai perdue. J'ai également l'étrange pressentiment que la magie n'a jamais fait partie de nos vie, et nous avons l'air.. heureux et en sécurité. ► quand vous n'étiez encore qu'un gringalet de sorcier de premier cycle, quel était le métier de vos rêves ? A cette âge là, je venais de découvrir mon (unique) don pour les potions, aussi, je rêvais de devenir professeure de potions. Cela semblait étrange aux yeux de mes camarades, mais pas de mes professeurs. Je garde toujours ce mince espoir, bien qu'aujourd'hui mon véritable but, que je sais bien sûr quasiment inaccessible, serait de rejoindre le ministère pour apporter mon soutien à la cause Moldue. ► vous avez le choix entre cinq potions : une potion d'amnésie, une potion de beauté, de la felix felicis (aussi appelée chance liquide), un philtre de confusion et du polynectar. laquelle va susciter votre désir et à quel type d'utilisation la réservez-vous ? (vous êtes également libre de choisir une potion hors liste) Je choisirai plutôt un Veritaserum, pour la simple et bonne raison que sans que je ne sache la vérité sur les activités de mon... comment dire, compagnon, notre couple ne devrait plus tenir bien longtemps. Je préfèrerai évidemment qu'il me confie ses secrets de son plein gré, mais, comme disent les Moldus, aux grands maux les grands remèdes. ► si vous possédiez deux miroirs à double sens, à qui confierez vous le second ? A Marat, sans doute. En premier lieu, pour me savoir toujours sous sa protection, en second car cela me permettrait d''en savoir un peu plus sur les choses qu'il me cache, mais je doute qu'il l'accepterait. Dans le cas échéant, je le confierai à mes parents, histoire de moi-même toujours être à apte à les protéger d'une éventuelle attaque des deatheaters. ► quel est le fond de votre pensée concernant les moldus et, plus globalement, la situation globale actuelle - à laquelle ils sont très étroitement liés ? Je fais bien évidemment partie des pro-moldus, étant moi-même d'origine Moldue, mais je ne manifeste jamais publiquement mon avis sur ce sujet, par soucis de la sécurité de mes parents. A mes yeux, moins la communauté magique actuelle en saura sur ma propre situation et sur celle de mes parents, moins j'aurais à craindre pour leurs vies, ainsi que sans doute pour la mienne. De mon côté, j'ai Marat pour me protéger et me rassurer, mais eux n'ont personne, et je refuse d'être la cause de leur mort pour avoir été trop bavarde. ► quels sont les cinq qualificatifs que l'on utilise le plus fréquemment pour vous décrire ? On me dit souvent douce, c'est certainement celui qui revient le plus souvent. J'ai toujours été la douce India, même pour certains de mes professeurs. Pendant mes quelques mois passés dans la rue, c'était souvent grâce à mon visage doux et enfantin que je parvenais à trouver de quoi survivre. Ensuite, sans doute têtue, fragile, généreuse, et battante. ► quelle question aimeriez-vous que l'on vous pose ? « On se voit plutôt chez moi ce soir ? »

► India a une sœur de quatre ans son ainée, Victoria. Toutes deux sorcières nées-moldues, elles étaient relativement proches malgré leurs différences marquées d'âge et de caractère, jusqu'à l'entrée de Victoria à Poudlard. Sa répartition chez les verts et argent et les relations qui en découlèrent l'éloignèrent brutalement de sa famille, forgeant en elle une honte de ses origines qui ne la quitta jamais réellement, même après avoir coupé les liens avec ses parents. Elle garde toutefois un contact ténu avec sa sœur cadette, bien que leurs rares échanges soit plutôt mouvementés. ► Avant de comprendre qu'elle n'était pas faite pour les études, India nourrissait l'espoir de travailler au ministère de la magie et de se battre pour la cause des moldus et nés-moldus, ayant été dès son plus jeune âge bafouée et rejetée pour ses origines. La désillusion fut cependant bien rapides, ses rêves ayant été bien vite abolis par le besoin urgent d'argent de ses parents. Aussi, elle quitta Poudlard dès ses Buses obtenues et abandonna ainsi ses rêves d'avenir renommé et influent. ► Elle tient son premier prénom, Indiana, du célèbre héros du cinéma moldu homonyme, son père en étant un fan inconditionnel. Elle l'a transformé dès ses premiers mots en India, plus court et surtout bien moins ridicule. Adhele était le prénom de sa grande-mère maternelle également sorcière, décédée un an jour pour jour avant la naissance d'Indy. ► India a été virée de son premier job au Chaudron Baveur pour avoir saupoudré de la poudre à Verrue sur la tarte à la mélasse d'un client qui avait tenté de glisser une main sous sa jupe. ► India est d'une douceur inouïe ; elle peut passer des heures à écouter les problèmes et les déboires de ses clients, et ne peut s'empêcher de resservir un verre de whisky-pur feu aux gros nounours tatoués déjà bien emmêchés sanglotants sur son comptoir. C'est également à cause de sa trop grande générosité qu'elle n'a pu se résoudre à couper entièrement les ponts avec sa sœur Victoria, bien qu'elle doute depuis des années de la légalité de ses activités. ► Bien qu'Indy ne soit vraiment pas une jeune femme futile, elle aime prendre soin d'elle et se réserve toujours un peu de temps pour préparer ses onguents pour la peau ainsi que sa potion capillaire Lissenplis qu'elle a elle-même modifiée et adaptée à sa propre chevelure. ► India vit assez modestement, louant le grenier d'une vieille moldue aisée de Bloomsbury, Mrs Booner, qui s'était prise d'affection pour elle après qu'Indy l'ai aidée à traverser le passage piéton qui menait de son petit café préféré à son appartement. La vieille femme, veuve et sans enfant, ayant appris que sa jeune bienfaitrice vivait dans les rues depuis peu, lui offrit de lui louer son étage à moindre prix, en échange de quoi la jeune femme lui fait quotidiennement un brin de ménage, ainsi que, de temps à autre, l'aide pour ses commissions. ► Ses parents, tous deux moldus mais étant habitués à la magie par la présence de quelques sorciers dans leurs familles respectives, se sont rapidement rendus compte de la véritable nature de leurs deux filles, et l'ont toujours parfaitement acceptée. Cependant, leur engouement pour le monde magique les mets de plus en plus en danger, compte tenu de la situation actuelle, et Indy n'a de cesse de s'inquiéter pour eux. Ses nuits sont constamment entrecoupées par des cauchemars et des insomnies, qu'elle résout tant bien que mal à coup de potion de sommeil. Elle se sent également elle-même en danger, mais comme toujours, fait passer ceux qu'elle aime avant sa propre personne. ► Elle n'a jamais accordé sa confiance à grand monde. Dans sa plus tendre enfance, India, trop lucide, top intelligente, trop étrange pour se mêler aux autres enfants de son âge, avait placé toute son affection et sa confiance en la personne de sa grande sœur, Victoria. Suite à son soudain changement de caractère, elles se sont considérablement éloignées et Indy a mis des années à faire à nouveau confiance à quelqu'un, tout en entretenant néanmoins des relations amicales mais toujours mesurées avec ses camarades de classe. Elle n'a eut que peu d'hommes dans sa vie, et ne se donnait jamais à fond dans les relations qu'elle a entretenu avec eux. Reste Marat, la seule exception à la règle : elle beau se taire, se retenir, serrer les dents quand les sentiments menacent d'exploser mais elle le sent. Que cette fois-ci, ce n'est pas une histoire comme les autres. ► L'endroit qu'elle aime le plus dans le petit duplex que lui a légué son ancienne logeuse, Mrs Booner, qu'elle considérait comme une seconde mère, est sa minuscule mezzanine. Placée juste sous les combles, elle en a fait un coin tranquille, retiré du monde, où seuls se trouvent quelques énormes cousins, des bougies parfumées et des ouvrages de la grande littérature anglaise moldue. Ici, lovée entre les cousins, elle se sent protégée et peut y passer des heures entières quand Marat lui manque.