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 don't mess with harpy war, dude.

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MessageSujet: don't mess with harpy war, dude.   don't mess with harpy war, dude. Icon_minitimeDim 18 Sep 2011 - 15:56

Encore une grande question capable de soulever les passions sorcières de tout l'univers: pourquoi, en 2011, continuons-nous à utiliser des plumes et de l'encre, sachant que: les moldus ont inventé depuis des années des moyens plus pratiques, qu'on s'en fout partout et qu'on fait des taches sur nos parchemins depuis des siècles sans se dire, à un seul moment, qu'on pourrait peut-être changer de système? Certains sorciers, par pure fierté, refuseront d'entendre parler de « stylos », objet moldu et, par le fait, haïssable, d'autres vous répondront que l'encre et le papier utilisés par les moldus contribuent à la pollution de la planète et que ce serait un crime contre l'humanité de s'en emparer à notre tour. Soit. Brynn Hendricks sortit un mouchoir de son sac pour éponger la marre d'encre qui dégageait de la plume capricieuse de son voisin de table. La plume n'avait pas pu supporter la trente-sixième faute d'orthographe et s'était mise à baver toutes sortes d'injures, du genre « troll incapable », « cerveau de bubobulb », avant de se mettre à cracher pour de bon. Jean Winkleton était à présent plus bleu qu'un ciel sans lune, et Mr Heckmann avait même renoncé à la fin de son explication sur la notion « d'étranger » dans la Grèce ancienne pour observer Winkleton d'un air posé. La plume s'était élevée dans l'air à hauteur du visage de Jean et lui crachait à la tête toute l'encre qu'elle avait en réserve. Mr Heckmann restait impassible, mais Brynn le soupçonnait de bien s'amuser. « Courage Winkleton, ses réserves seront bientôt épuisées. » Brynn, elle, s'était retirée à l'autre bout de la table, et faisait glisser son mouchoir avec précaution vers le pauvre Jean qui tentait tant bien que mal de protéger ses yeux des jets foncés. La plupart des élèves observaient la scène d'un air ahuri: pourquoi personne ne faisait rien contre la plume? Jean eut le malheur d'ouvrir la bouche pour s'adresser au professeur, mais cette dernière fut rapidement remplie de liquide. Brynn grimaça. « Pro...glurb. Professeur! Yark! Faites blub ke'ke'ose! Peuh! » Mr Heckmann haussa un sourcil, faisant preuve d'un intérêt poli comme s'il était étonné qu'une plante en pot puisse s'adresser à lui. « Je crois que ce que la plume veut entendre avant de s'arrêter, Mr Winkleton, c'est qu'à l'avenir, vous surveillerez votre orthographe mieux qu'une potion de ratatinage sur le feu. » Jean regarda sa propre plume d'un air suppliant. « He-le-ure! » Mr Heckmann applaudit aimablement. « Vous y êtes, Winkleton! » Comme par magie, c'est le cas de le dire, la plume en colère s'arrêta, bava un dernier jet d'encre en direction des notes de l'élève, et retomba dans un bruit sec contre le bureau de bois. Jean saisit en tremblant le mouchoir que Brynn lui avait tendu pour tenter de s'en servir comme d'un bouclier, et sa voisine de table sortit sa propre baguette. « Récurvite. » L'encre qui recouvrait entièrement Jean s'effaça, mais le garçon avait gardé un air bleuté, comme s'il en était au premier stade d'une longue transformation en prune mure.

« Bien », reprit Mr Heckmann, « ne nous laissons pas plus déstabiliser, et passons directement à l'essentiel: votre exposé. J'ai créé des binômes, quels que soient vos cursus, car il s'agit de mélanger vos connaissances afin d'apporter un maximum de diversité à votre raisonnement, et par là à votre travail. Un sujet par binôme. Je commence donc. » Les noms des élèves se succédaient tandis que les concernés se déplaçaient pour rejoindre leur partenaire à l'autre bout de la classe. Brynn entama une prière silencieuse pour ne pas se retrouver avec Manu Todds, sûrement le type le plus arrogant de la classe – certes brillant, parce qu'il savait gober chaque cours mieux qu'une photocopieuse moldue, mais véritablement insupportable et incapable d'accepter qu'il ait tort. « Hendricks et Wasserman, Le traité de 1955 dit Traité du Salvador, a précipité la guerre des Harpies. Commentez et discutez. » Étonnée, Brynn se retourna pour regarder vers le fond de l'amphithéâtre, ou se tenait Flynn Wasserman, son voisin de chambre, inscrit au cursus Justice Magique. Ce serait bien la toute première fois que Flynn poserait son regard sélectif sur elle, et la toute première fois qu'ils s'adresseraient la parole. Il avait l'air... tétanisé, et ne faisait pas le moindre mouvement pour se déplacer vers elle. Tant pis, elle prit ses affaires et balança son sac sur dos pour grimper les marches de pierre et se diriger vers Flynn, ses longs cheveux blonds voletant derrière elle. Elle déposa son attirail à côté de lui et lui sourit. « Le sujet t'inspire, Flynn? » Elle connaissait son prénom sans le lui avoir jamais demandé, ça pouvait paraître déstabilisant, elle le savait bien, mais étant très attentive aux autres, elle l'avait forcément retenu, en plus, il vivait à côté d'elle, et un jour, une chouette qui portait un courrier pour Flynn Wasserman s'était engouffrée par erreur dans sa chambre.
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MessageSujet: Re: don't mess with harpy war, dude.   don't mess with harpy war, dude. Icon_minitimeMer 21 Sep 2011 - 6:03

Une demi-heure qu'il était dans la salle, trente longues minutes, et Flynn n'avait pas encore pris une seule note. Pas un titre de cours, pas une idée judicieuse, rien. Pourtant, Mr Heckmann n'était pas connu pour son pouvoir soporifique, au contraire. Mais honnêtement ? Rappeler la nécessité d'exposés plus nombreux, l'exercice de l'oral, la collaboration fructueuse entre différents cursus... Du blabla. Du blabla inutile et redondant. Flynn aurait été à deux doigts de s'assoupir, s'il n'avait pas aussi bien dormi la nuit dernière. Quelque chose comme le sommeil du juste, sûrement. L'année commençait tout juste et il arrivait encore à tenir ses dix heures de sommeil, ce qui lui convenait parfaitement. En fait, c'était faux qu'il n'y avait rien d'écrit. L'encre noire de sa plume avait recouvert une feuille de brouillon de mots divers et variés, mais personne n'était là pour les voir, Flynn prenant toujours soin de s'asseoir relativement au fond. Il n'avait pas besoin d'être au premier rang pour suivre, personne ne doutait qu'il suive le cours et surtout, il n'avait pas besoin d'être au premier rang pour qu'on le dévisage. Bien mieux là où il était. Et du fin fond de la salle de classe, Wasserman priait presque pour qu'il se passe enfin quelque chose. « Pro...glurb. Professeur! Yark! Faites blub ke'ke'ose! Peuh! » Impossible de remettre un nom sur le visage bleu qui s'étouffait avec son encre, mais cela eut au moins le mérite de tirer un sourire à l'étudiant. Il y avait donc encore des gens auprès desquels les plumes se rebellaient ? La sienne était d'une tendresse à toute épreuve depuis qu'elle avait réalisé écrire des choses d'une justesse sans failles. Et passait outre les moments d'égarement de son propriétaire. Mr Heckmann haussa un sourcil vers l'appel à l'aide. « Je crois que ce que la plume veut entendre avant de s'arrêter, Mr Winkleton, c'est qu'à l'avenir, vous surveillerez votre orthographe mieux qu'une potion de ratatinage sur le feu. » Il n'en fallut pas beaucoup plus au dénommé Winkleton pour jurer qu'il s'amenderait, et tout rentra dans l'ordre. Quelqu'un pouvait-il expliquer pourquoi l'individu cochon n'y avait pas pensé avant ? Une plume magique ne proteste pas contre les grèves de gobelins hein, il n'y avait pas trente six mille solutions pour l'arrêter. Flynn jeta un regard discrètement pathétique à l'autre, avant de réaliser que cet incident avait au moins eu le mérite de remettre leur professeur dans les rails. Ils allaient pouvoir avancer.

« Bien », reprit Mr Heckmann, « ne nous laissons pas plus déstabiliser, et passons directement à l'essentiel: votre exposé. J'ai créé des binômes, quels que soient vos cursus, car il s'agit de mélanger vos connaissances afin d'apporter un maximum de diversité à votre raisonnement, et par là à votre travail. Un sujet par binôme. Je commence donc. »
Binôme. Flynn n'avait entendu qu'un seul mot-là dedans. Binômes arbitrairement créés. Il se rappelait soudain pourquoi le mot exposé résonnait généralement en lui comme l'équivalent d'une torture. Parce qu'il n'avait jamais été associé aux bonnes personnes, jamais. Vous me direz, quand on a au maximum trois amis faisant le même cursus que vous, et qu'il y a plus de cinquante élèves, la chance est rarement de votre côté. Bien. Sans être défaitiste, il suffisait à Flynn d'être réaliste pour appréhender l'horreur de la minute à venir. S'il était avec un studieux idiot ? S'il était avec un fêtard condescendant ? S'il était avec une fille agacée ? Il espérait que l'autre accepte qu'il fasse l'exposé seul et qu'il signe pour deux, voilà tout. On connaissait les résultats souvent très brillants de Wasserman son binôme accepterait peut-être sa proposition et ... « Hendricks et Wasserman, Le traité de 1955 dit Traité du Salvador, a précipité la guerre des Harpies. Commentez et discutez. » Les scénarios qui défilaient dans l'esprit de Flynn laissèrent soudain la place à un immense vide. Hendricks et Wasserman. Wasserman et Hendricks. Médusé, il posa immédiatement son regard sur celle qui répondait à ce patronyme. Brynn, sa blonde colocataire. Trop blonde. Voilà tout ce que son brillant cerveau réussissait à lui envoyer comme signal. Brynn était trop blonde. Ah, non, un autre signal soudain. Brynn était trop blonde et elle s'approchait vers lui. Deux jours plus tôt, il n'aurait pas eu la prétention de croire cela, mais la magie des décisions d'Heckmann fonctionnait mieux que n'importe quel sort d'attirance. Mais deux jours plus tôt comme aujourd'hui, il ne lui avait jamais parlé et savait déjà beaucoup trop de choses sur elle. Son cursus, sa confrérie. Et ses cheveux trop blonds. Par Merlin Flynn pense à autre chose. Le bruit de son sac jeté sur la table d'à côté le réveilla un bref instant, suffisamment pour qu'il ait la présence d'esprit de lui sourire et de l'écouter. « Le sujet t'inspire, Flynn? » Trop bonde, et trop au courant elle aussi. Flynn, vraiment ? Elle avait lu son prénom quelque part ? Peut-être s'était-elle déjà moquée de lui plusieurs fois en soirée, peut-être... Elle le regardait avec insistance. Oh oui, il y avait eu comme une question de posée non. Le sujet ? Bravo Flynn, bien joué. Il alla chercher tout au fond de sa mémoire courte ce qui avait pu suivre le "Hendricks et Wasserman" dans la bouche d'Heckmann. « Pas spécialement, j'ai toujours été persuadé que les Harpies s'étaient servies de ce traité pour déclencher une guerre méditée depuis longtemps, il suffit d'observer les potentielles autres conséquences de ce traité, elles n'existent pas. Il n'a servi qu'à ça. En fait je... » Vraiment blonde. De près, c'était encore plus frappant. Quelque chose alarma Flynn. Il était rare qu'un événement extérieur lui coupe le sifflet. Très rare, même. Ca devait remonter à la fois où son interlocutrice avait hurlé de peur en troisième année de Poudlard avant de s'en aller. Tout ça pour une histoire de différenciation entre araignées mâles et femelles. Satané Scroutt à Pétard, il s'était vraiment arrêté en plein milieu, cette fois.

« Bonne chance avec Brynn hein, on se voit ce soir » Son voisin et quasi-unique ami dans ce cours venait de lui chuchoter ça et de prendre ses affaires pour rejoindre son propre binôme. Flynn sourit. Non seulement il connaissait le voisin de sa colocatrice, mais ses amis aussi. Enfin, elle n'avait sûrement pas entendu. Et puis, elle était blonde et magnifique, donc sûrement trop ailleurs pour déduire de son attitude pourtant limpide ce qu'il avait bien pu lui chuchoter à l'oreille. « Enfin qui sait, c'est juste une hypothèse, je verrais tout ça. Tu... tu aurais préféré un autre sujet ? » En général, les filles de son acabit préféraient toujours d'autres sujets que celui donné. Et il faut dire que celui-là était tout sauf original. Mais était-ce l'originalité que Brynn recherchait dans un sujet ? Impossible à savoir. En fait, il ne la connaissait pas. Oh oui il était absolument sûr de la connaître mais... en fait non. « Brynn c'est ça ? » Après tout, il lui rendait la monnaie de sa pièce.
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