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 what's your f. problem?

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MessageSujet: what's your f. problem?   what's your f. problem? Icon_minitimeSam 3 Sep 2011 - 21:45

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« Prendre un verre cet après-midi? »
Il était resté interdit. Non pas que la présence de Hyacinte (non mais qu'est-ce qui leur prenait, aux parents, parfois, lors de la sélection délicate des prénoms humains?) soit désagréable, non, bien sûr, mais jamais il n'avait envisagé de le fréquenter en dehors de l'organisation. Pendant les réunions de groupe, lorsque le chef ou le bras droit s'adressait à lui, il sentait le regard admiratif de l'adolescent posé sur lui, quand il se préparait à partir en mission de reconnaissance, Hyacinte bondissait, déversant son trop plein d'énergie en paroles, lui demandant de l'accompagner, de lui apprendre telle ou telle technique, et finissait par le souler sérieusement. Après tout, Hyacinte possédait énormément de qualités: il était franc, loyal et fidèle, il savait se battre et donner sa vie pour ses idées, il ne supportait pas la violence faite aux innocents, il avait soif d'apprendre auprès des plus vieux, il était drôle et énergique, malin et vif. Il avait tout pour se débrouiller seul, comme un parfait petit bonhomme, mais sa manie de se blottir sous les ailes de Marat lui était insupportable. Ça passait quand c'était Blake – normal, c'est une fille, mais venant d'un garçon, ça le mettait mal à l'aise. Prendre un verre avec un jeune homme admiratif... il n'était quand même pas le bassiste aux cheveux longs des 666! Il avait bégayé un truc qui devait vouloir dire oui, apparemment, puisqu'il se retrouvait à présent assis à la terrasse d'un café moldu, en plein Londres, aux côtés de Hyacinte Delange. Ils avaient parlé techniques de combat sorcières et non sorcières pendant une bonne heure, et à présent, la discussion s'essoufflait. Ils se connaissaient, pourtant, ils étaient même familiers l'un avec l'autre, au sein de l'organisation, mais se voir en dehors, tel deux égaux, ou encore un jeune et son grand frère, avait des allures d'inhabituel. Depuis quelques minutes déjà, Marat avait entamé le sujet des filles. Hyacinte l'inquiétait un peu, à ne jamais plaisanter sur le sujet, à ne jamais regarder les jolies femmes qui passaient chez les IW pour des rapports – quant à lui, il n'avait pas pu feindre d'ignorer la bave dégoulinante sur le menton des autres à chaque fois que Thais venait leur rendre visite. Selon ses observations personnelles, Hyacinte aurait du mater Blake, à la dérobée, car même si le charme des jeunes étudiantes avait peu d'effet sur Marat, il avait tout de même constaté qu'elle était particulièrement jolie – mais non. Hyacinte ne s'intéressait qu'au combat, à la stratégie, et le reste du temps, il glandait en cours à l'université. Marat s'était mis à imaginer en lui un garçon complexé. Il regardait défiler les passantes, observant du coin de l'œil si Hyacinte les voyait également, mais le gamin restait là, les yeux dans le vague, perdu entre deux mondes, rares moments où son hyperactivité cessait pour le plonger dans une méditation surprenante. Soudain, une fille traversa sur le passage clouté – et pas n'importe quelle fille: une blonde immense en mini jupe, perchée sur des talons bruns monumentaux, sa poitrine compressée par un soutient-gorge dont seules les femmes ont le secret, moulée dans un débardeur qui semblait avoir été taillé pour un enfant en très bas âge, sa chevelure dorée se balançant au rythme de ses pas, chavirée par le vent. Son visage était celui des poupées plastiques, lèvres pulpeuses, joues creuses, yeux bleus plus grands que l'océan. Elle n'avait rien d'une vélane, c'était bien une exception de la nature moldue, un ange remonté de l'Enfer pour les rendre fous, eux, pauvres hommes sans défense. Il cligna des yeux pour être bien sûr qu'il ne rêvait pas: non, puisque la beauté se rapprochait, montait sur le trottoir, et se dirigeait vers eux – enfin, vers le café. Coup d'oeil à Hyacinte: celle-là, il ne pouvait pas l'avoir ratée, personne dans tout le périmètre possédant des attributs masculins ne l'avait ignorée. Nom d'un ronflak constipé, il ne l'aurait pas cru s'il ne l'avait pas vu, mais l'autre regardait l'exact opposé de la blonde dévastatrice. Il lui donna une tape sur la cuisse du revers de la main, le faisant sursauter. « Tu te fous de ma gueule ou quoi. » Face au haussement de sourcils du garçon, il désigna de la tête la fille, qui défilait à présent devant eux, le long du café, son air timide un peu gêné, comme si elle n'était pas au courant qu'elle portait une mini jupe à en faire bander Merlin. Son regard passa de la femme à Hyacinte, s'attendant à l'explosion de ce dernier, bien évidemment, comme le reste de la meute accoudée au café, qui bavait à présent dans son café. Pitoyable, en effet.

La fille termina son passage et disparut sur la droite, continuant sa traversée de l'avenue. Hyacinte n'avait rien dit, rien fait, et sa salive était restée tranquillement là d'où elle venait. Marat le fixait comme s'il couvait une dragoncelle terrible. Il leva un doigt pour commander un nouveau cocktail, qui arriva plus vite que l'éclair, qu'il poussa vers Hyacinte. « Hyacinte », dit-il le plus sérieusement du monde, l'air d'un grand frère soucieux pour la santé mentale et physique de son petit protégé.
« C'est quoi ton problème? »

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MessageSujet: Re: what's your f. problem?   what's your f. problem? Icon_minitimeMar 13 Sep 2011 - 16:50

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J'avais mis des semaines à oser, comme si j'allais réclamer une sortie au bal de fin d'année à la fille la plus belle du campus. La plus inaccessible aussi. En l'occurrence il s'agissait plutôt d'un homme plus âgé que moi, plus fort aussi et qui est plus proche du grand-frère tortionnaire que d'une lady délicate. Surtout que, je voulais simplement l'inviter à sortir. L'inviter à boire un café en ville en espérant que mes derniers exploits en mission feront pencher la balance en ma faveur. Pour ma plus grande joie ce fut d'ailleurs le cas. Il eut l'air troublé et perplexe, mais il a accepté. Sautillant de joie je nous avais mené dans un café moldu tout à fait agréable, munit d'une terrasse charmante aux fauteuils confortables. Heureusement d'ailleurs qu'aujourd'hui le soleil est de la partie, il fait même plutôt chaud alors qu'installés autour de deux cappucinos ses rayons nous percutent le corps. Je bois une gorgée de ma boisson, me demandant soudain ce que peut bien faire Théo en ce moment. Peut-être est-il en train de réviser, le nez plongé dans un bouquin d'anatomie, ou sur les diverses infections magiques. Je le vois tout à fait avec une cigarette entre ses lèvres minces, parcourant les lignes d'un regard attentif. Il y aurait cette saleté de fouine avec lui, lui tripotant les cheveux avec un air de propriétaire comblée. C'est simple, j'en grince des dents avec rage, oubliant tout le reste pour un fantasme délicieux de séance de torture sur sorcière famélique. C'est vrai ça d'ailleurs, elle n'a que la peau sur les os cette pimbêche, rien qu'une tignasse, une bouche sur-maquillée et des cannes blafardes. Je ne comprendrai jamais ce qu'il peut bien lui trouver. C'est une brutalité gratuite qui, en me faisant légèrement sursauter me ramène à la réalité. " Tu te fous de ma gueule ou quoi. " Ou quoi, quoi ? J'hausse un sourcil, habité soudain d'une perplexité totale. J'ai loupé un truc important ? Il m'a parlé et je n'ai pas réagis ? J'ai dû le mettre en colère à me perdre dans mes rêves de pinces coupantes et autre instruments de plaisir à demi-partagé. Pourtant, alors que je me met à paniquer et à culpabiliser, imaginant déjà ma chance de devenir ami avec Marat envolée, il commande un cocktail puis le pousse vers moi. Je suis de plus en plus perdu moi. " Hyacinte. " Son ton, et son regard, sont parfaitement sérieux, comme si un immense furoncle jaunâtre venait de me pousser au milieu du front. Quoique, ça me ferait mal, non ? Je le sentirai si un truc pareil m'arriver, m'insufflais-je intérieurement comme pour me rassurer. Je concentrais donc toute mon attentionsur celui que j'aurai sans hésiter désigner comme mon modèle et mon mentor. " C'est quoi ton problème? "

Second froncement de sourcils en l'espace de cinq minutes, je ne saisis décidément pas un traitre mot de ce qu'il me raconte. Je n'ai pas de problème. Enfin si, comme tout le monde j'en ai plein : des examens, un meilleur ami distant et un budget nicotine qui s'entête à me saigner aux quatre veines. Mais là, dans l'instant présent, je n'avais aucun soucis. J'étais même sensiblement content de pouvoir boire un verre avec le grand Marat, presque d'égal à égal. Ou, en tout cas l'espérais-je, au moins de maitre à élève. (merci de ne pas relever la note fanatique dans ma voix) Je bus une gorgée du cocktail en grimaçant un millième de seconde sous l'assaut impromptu d'un alcool plutôt fort et lourdement dosé. " Le barman a eu la main sacrément lourde sur le rhum ou c'est moi ? Enfin bon, j'ai aucun soucis, pourquoi vous... Tu me demandes ça ? " Rah, cette habitude tenace et embarrassante de le vouvoyer qui refuse obstinément de me quitter. Pas facile en ce cas de ne pas prendre un air gêné et de détourner les yeux. Pour justement tomber sur un jeune homme traversant la rue avec une nonchalance aguicheuse. Il ressemble beaucoup à Théodore, peut-être quelque chose dans sa démarche, ou dans l'éclat lumineux de ses yeux émeraudes. En tout cas je suis fasciné et n'hésite pas à lui envoyer un sourire séducteur alors qu'il passe près de nous. Non vraiment, je ne vois pas de quel problème Marat peut bien parler. Où ai-je mis mon paquet de cigarette au fait ?

excuse moi du retard
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MessageSujet: Re: what's your f. problem?   what's your f. problem? Icon_minitimeLun 26 Sep 2011 - 7:09

Marat regardait toujours Hyacinte comme un chat regarderait un poussin en train de tourner en rond. Interdit, il se passa une main dans les cheveux, son regard parcourant la rue, l’air de suivre celui du jeune homme, pour finalement se poser sur un grand adolescent aux cheveux longs d’un blond sale, à la démarche chaloupée, sans le moindre intérêt. Il reposa ses yeux sur Hyacinte, quand il réalisa que le garçon touillait inutilement son cocktail « trop chargé » depuis trois minutes, sans quitter d’un iris les semelles de l’énergumène d’en face. Avec la vitesse d’un haricot sous petrificus, il regarda le passant, puis Hyacinte, puis le passant, puis Hyacinte, et finit par reculer avec lenteur, comme quelqu’un qui réalise sans vraiment s’en rendre compte une vérité impossible à accepter. Son esprit n’avait jamais réellement été fouiller de ce côté-là de l’humain, toujours obsédé par le féminin et ses courbes, ses traits de caractère qu’il retrouvait sans cesse dans chaque paysage, chaque tableau, l’idée même qu’un autre « égal » puisse ne pas partager cette fascination le dépassait. Il n’en avait jamais rencontré, jamais analysé, mais ça ne pouvait pas être ça, il devait forcément se tromper – non, il se trompait rarement – et lui alors, est-ce que Hyacinte le regardait, sans qu’il s’en rende compte, de la même façon que le garçon de l’autre côté de la rue ? Ses yeux s’écarquillèrent : Hyacinte devait sûrement le regarder sans rien comprendre, mais chaque chose en son temps, à cet instant, c’était lui qui était perdu. Il était en train de subir malgré lui exactement ce que subissaient les abrutis étroits d’esprit : l’inconnu, l’impossible à croire faisait peur, mettait mal à l’aise, le différent qu’on n’arrivait pas à « classer » ne rassurait pas, et les instincts primitifs prenaient le dessus : fuir ce qui ne nous ressemblait pas. Il était à deux doigts de se lever d’un bond et planter Hyacinte ici tout seul, sur sa terrasse, avec sa différence, mais il se reprit. Etait-il stupide à ce point, fermé d’esprit autant qu’un pape moldu, et surtout, assez hypocrite pour s’imaginer que ça ne pouvait pas exister dans son monde à lui ? Il vida son cocktail d’un trait sans réfléchir, et leva le doigt pour qu’on lui en verse un autre. Laisser le petit Hyacinte planté là, lui qui avait osé demander une entrevue en toute intimité, c’était bien mal le connaitre. Après tout, même si Hyacinte était de… ce bord, sûrement ne s’était-il rien imaginé à propos de lui, Marat. Il savait qu’il appréciait les femmes. L’alcool lui réchauffant peu à peu les entrailles et la gorge, il réalisa à quel point son attitude était stupide. Non, Hyacinte n’allait pas se jeter sur lui pour lui faire des avances, tout comme Marat ne se serait pas jeté sur n’importe quelle femme pour l’embrasser, et puis de toute façon, il n’était sûrement pas le « genre » de Hyacinte – non mais qu’est-ce qu’il racontait là ? Ses yeux se posèrent enfin sur le jeune homme, en proie à l’incompréhension la plus totale. Il aurait aimé faire semblant, parler d’autre chose, mais après ce qui venait de se passer, c’était impossible, il fallait que ça sorte. Le taire aurait rendu la chose encore plus folle, encore moins croyable. Il prit une lente et longue inspiration, avant de se décider, en impro totale. « Tu… Enfin tu n’es pas… Les filles ne t’intéressent pas, hein ? » Il aurait fallu lâcher à ce moment précis un rire de grand frère totalement détaché, du genre « aucun problème, vieux roublard, comme si ça pouvait changer quoi que ce soit, haha », mais rien ne sortit de sa gorge, plutôt serrée, et la seule chose qu’il put joindre à cette réflexion fut un regard qui devait avoir quelque chose d’horriblement suppliant. Et merde.
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MessageSujet: Re: what's your f. problem?   what's your f. problem? Icon_minitimeJeu 29 Sep 2011 - 1:49



La première chose qui me saute aux yeux lorsque finalement je les détourne du beau jeune homme, c'est que Marat n'a pas l'air dans son assiette. Mais alors, vraiment pas du tout dans son assiette. Il a vu un troll en tutu pour avoir une tête pareille ma parole ? Je le dévisage, attendant qu'il me réponde quelque chose, qu'il se décide à éclairer ma chandelle. Mais non, il semble perdu dans un labyrinthe intérieur duquel je suis exclue. Alors, ma lanterne reste inerte, et j'attends. Pendant que j'attends, j'ai tout le loisir de voir se succédait sur ses traits la panoplie complète des émotions qui concernent la surprise, la peur, et une troisième que je n'arrive pas bien à identifier. Je fronce un peu les sourcils pour essayer de deviner ce dernier sentiment qui semble l'habiter, au point qu'il en oubli de me parler. Mais malheureusement j'ai du louper ce cour-là à l'académie du parfait détective : je n'y arrive point. Soudain, je me demande s'il n'a pas un problème. Il a peut-être repéré un ennemi, un connard de sois disant "sang-pur" qui patrouille dans le coin pour fomenter un attentat. L'idée me parait un peu saugrenue, mais avec des tordus comme eux, il faut s'attendre à tout. Je décide donc de jeter un oeil alentour, ne me retournant bien évidemment pas. Marat a la possibilité de voir dans mon dos, et si le gibier de potence s'y trouve effectivement mieux vaut ne pas l'alerter en manquant cruellement de discrétion. J'étais donc assis, tous les sens en alertent, délaissant mon verre trop fortement dosé en alcool pour tenter de sentir un combat proche, une altercation imminente. C'est lorsqu'il termine son propre verre cul sec pour s'en recommencer un aussitôt que ma paranoïa retombe comme un soufflé de citrouille trop cuit. Non d'une bière-au-beurre rance je ne comprends plus rien à son comportement. Me voilà même encore plus perdu que lorsqu'il m'a demandé il y a cinq minutes environ, quel était mon problème. C'est lui qui a l'air dans avoir un là, sûrement pas moi. Toute mon attention portée sur lui, je me remets à patienter, attendant une réaction un peu plus concrète que son motus actuel. Justement, elle arrive. Je le vois prendre une longue inspiration. Par merlin en culotte bouffante, il va certainement me parler d'un truc super important. Peut-être qu'il va me confier une information capital sur une future mission. Ou encore me demander mon avis sur une opération d'éradication de la vermine. Oh, comme se serait flatteur qu'il prenne connaissance de mon opinion et... " Tu... Enfin tu n'es pas... Les filles ne t'intéressent pas, hein ? " Sur le cul. Il n'y a pas d'autre expression pour exprimer le sentiment qui m'envahit à l'entente de sa question. Les yeux qui s'arrondissent de surprise, la pommette qui se froisse de scepticisme, je réussis juste à bredouiller quelques mots. " B-bah si... " Je ne comprends pas. Par les saintes gorgones je ne pige rien du tout ! C'est quoi cette question ? Et mon avis, mes conseils, mes impressions sur une mission ? Aux oubliettes ? Merde quoi, je suis franchement déçu. Blasé.
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MessageSujet: Re: what's your f. problem?   what's your f. problem? Icon_minitime

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